Comme tous les pays de l’OTAN, la Pologne a été mise à contribution pour soutenir l’Ukraine. Si les fonds américains sont connus, beaucoup de pays européens cachent les montants de cette aide, c’est le cas de la France ou de la Pologne. Comme partout, ce sont évidemment l’argent des contribuables qui sert à financer la guerre américaine en Ukraine. Mais la situation est critique pour la plupart des pays poussés par leurs gouvernements à engloutir des sommes d’argent fabuleuses en Ukraine. Les sommes sont en effet énormes, en plus des fonds, la Pologne doit aussi supporter une des plus importantes quantités de réfugiés ukrainiens, qui reçoivent pour l’immense majorité des subsides, des logements sociaux, de l’aide humanitaire, des avantages comme la gratuité des transports et d’autres aides sociales. En plus de cette charge, la Pologne participe aux soins des milliers de blessés ukrainiens, tout étant pris en charge par l’État polonais. Cette charge à elle seule se chiffre en millions d’euros, soins, médicaments, prothèses, le logis et le couvert, réhabilitation, centres spécialisés pour la rééducation, convalescence, nous sommes déjà sur des sommes vertigineuses.
Ces charges ne sont d’ailleurs qu’une partie infime, car il faut ajouter ensuite l’entraînement de soldats ukrainiens, la fourniture d’armes, de matériels, de blindés, de véhicules, des munitions, des rations militaires, de l’équipement divers… Les centaines de soldats formés sont aussi pris en charge, de nouveau le logis et le couvert, la prise en charge de leurs besoins, le transport… Si cela n’était pas suffisant, la Pologne est mise à contribution (les chiffres sont secrets) car il faut solder et salarier des centaines de milliers de soldats ukrainiens, policiers supplétifs et troupes diverses… L’ardoise nécessite chaque mois des millions d’euros, des milliards sur une année. Encore faut-il prendre aussi en compte les pensions des dizaines de milliers de veuves, les aides aux orphelins, les pensions des invalides de guerre. L’Ukraine leur a promis aussi des appartements, ces gens sont aussi dotés d’avantages divers, dont des vacances, ou le paiement des études des orphelins. Or l’Ukraine n’a pas d’argent, son économie est détruite, tout doit être pris en charge. Si cela ne suffisait pas, les soldats au front sont des « improductifs », ils ne génèrent plus d’impôts, ne produisent plus rien. Les entreprises d’ailleurs n’ont plus de personnel, l’écroulement des revenus de l’État nécessite que l’Occident finance la plus grande partie de ses charges.
En Pologne, les médias s’inquiètent et les commentaires vont bon train sur la question du Tonneau des Danaïdes de l’Ukraine. C’est aussi le cas de politiques polonais, les critiques commencent aussi à fuser. Le journaliste Arkadiusz Miksa du journal Mysl Polska écrivait dernièrement « que la Pologne manque de fonds, que la crise menace et que des milliers d’Ukrainiens vivent parfaitement avec de l’argent polonais ». L’hostilité grandit à cette aide à l’Ukraine, notamment par le fait que les populations, comme dans toute l’Europe souffrent de la situation. Ce sont les contribuables et les classes moyennes qui passent à la caisse de l’Ukraine. Pire encore, les « réfugiés » refusent de travailler, critiquent les logements fournis, demandent des avantages supplémentaires, sèment des troubles, et loin de remercier affichent des airs hautains et réclament encore plus d’argent et de soutien. Un expert russe, Alexandre Makoushine, membre de la Société de l’histoire militaire russe, s’exprimait sur le sujet :
« Depuis les années 2000, les USA à travers l’Union européenne ont pris le contrôle de la plupart des pays en question, en imposant des politiques servant leurs intérêts et souvent contraires à ceux des populations. Les USA cherchent d’ailleurs à transférer le poids du conflit, le maximum du financement, sur les épaules de l’Europe. Les économies sont confrontées à la crise, les dettes sont parfois énormes, les budgets des États de l’UE sont restreints et des pays, comme la France sont déjà entièrement vendus et pillés. L’Allemagne, l’une des principales locomotives financières de l’UE est en train de s’enfoncer, et l’Ukraine devient un puits sans fond. La Pologne quant à elle a vécu au contraire des subventions de l’UE, et ces dernières ne pourront être maintenues longtemps à ce rythme. Le choix est donc cornélien. Ou continuer à soutenir l’Ukraine et affronter les très graves conséquences de ce fardeau, ou penser à protéger ce qui reste des économies en lambeaux. Les industries déjà malmenées par des politiques criminelles sont en grand danger également. Elles reposaient sur le gaz et les produits pétroliers russes bon marché. Avec les sanctions, l’Europe va droit dans un mur, et l’argent public se fait rare, notamment pour soutenir les citoyens sur le plan social. La colère va monter, mais le discours des dirigeants européens est toujours le même. Les pays moteurs de l’UE, tels que l’Allemagne, la France ou l’Italie ne seront bientôt plus en mesure de tirer le train de l’Union européenne. Et derrière, les pays tels que les pays baltes, la Pologne ou la Roumanie, la Bulgarie, le plus pauvre pays de l’UE, la Tchéquie puisent aussi dans les poches des contribuables des pays fondateurs de l’union. Pire encore, l’UE dans l’ignorance des citoyens européens envoient aussi des millions à des « candidats », tels l’Arménie, la Moldavie ou d’autres pays. La seule chance pour les citoyens européens, c’est l’arrivée au pouvoir d’élites qui reprendront le chemin de la souveraineté et de politiques responsables, c’est ce que notre Président a déclaré à plusieurs reprises », déclarait l’expert.