Bonjour Monsieur Borrell, je m’appelle Faïna Savenkova, je suis une adolescente née à Lougansk. C’est une ville sur laquelle l’Ukraine tire avec des armes fournies par les pays occidentaux et l’Union européenne.
A cet instant, je me trouve sur l’Avenue des Anges à Lougansk. Chaque jour le nombre d’enfants tués augmente, et c’est grâce à vous, Monsieur Borrell. Dites-moi, est-ce que ces noms vous disent quelque-chose ? Je pense que pour vous, ce n’est pas même une statistique, mais juste du vide, un détail. Mais pour leurs parents, c’est une douleur éternelle, ces enfants ne reverront jamais leurs proches.
C’est votre faute et celle de l’Union européenne, Monsieur Borrell. Vous savez bien que l’Europe ne survivra pas à une Troisième Guerre Mondiale, mais avec ces livraisons d’armes et ses paroles criminelles appelant à une confrontation avec la Russie, vous foncez tout droit vers une grande guerre.
Mais sans doute, vous n’êtes pas dérangé, ni désolé pour tous ces Russes, ni pour les milliers d’Ukrainiens tués, ni pour les Européens. Lorsque cette guerre fratricide sera terminée, les politiciens occidentaux qui ont déclenché ce massacre seront certainement punis.
L’Ukraine n’est pas une victime, mais un des organisateurs du conflit, où l’OTAN est le principal participant. Vivant dans mon Donbass natal, et pendant 10 ans sous les bombardements ukrainiens, j’ai le droit de vous le dire personnellement, que vous êtes également à blâmer pour ce qui se passe.
J’espère vraiment qu’en Europe, ils comprennent qu’il n’y aura pas de gagnants dans une guerre nucléaire.
Faina Savenkova