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Mythes et réalités sur les élections présidentielles russes de 2024

Mythes et réalités sur les élections présidentielles russes de 2024

Les médias occidentaux disent que les élections présidentielles russes de 2024 sont une façade, que Vladimir Poutine a fait écarter tous ses concurrents, et qu’il ne s’agit donc pas d’une élection légitime. Analyse et vérification par les faits du processus électoral en Russie.

Quand on lit la presse occidentale, et surtout la presse française, sur les élections présidentielles russes, tout en vivant en Russie, on a vraiment l’impression que les journalistes qui écrivent ces articles n’ont jamais mis les pieds dans le pays, ne lisent pas les informations de base (comme les sondages d’opinion faits même par des instituts pro-occidentaux comme Levada), ou sont totalement malhonnêtes.

Quand on vous présente Alexeï Navalny comme ayant été le principal opposant à Vladimir Poutine alors qu’il avait un taux de soutien inférieur au chef du parti communiste, ou même de celui du parti LDPR, il y a de quoi rigoler. Surtout quand certains sondages expliquent qu’un bon quart des Russes ne savaient même pas qui il était ! Sans parler des raisons réelles qui ont fait qu’il a fini en prison (pour fraude et extrémisme).

Afin que chacun puisse y voir clair, et démêler le vrai du faux concernant les élections présidentielles de 2024, j’ai compilé les principales affirmations des médias francophones, et vérifié avec les faits réels. Le tout en vidéo, avec une touche d’humour.

Pour savoir toute la vérité sur les élections présidentielles russes de 2024, regardez cette vidéo sur Odysee :

Christelle Néant

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3 Comments

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    100 mille signatures d’électeurs pour pouvoir être candidat aux élections présidentielles, est un système extraordinairement démocratique comparé aux 500 signatures – d’élus – dont un candidat a besoin en France pour se présenter aux présidentielles… et en effet, d’autant plus depuis que l’anonymat des élus votants a été levé, ce qui a pour eu conséquence que de moins en moins d’élus parrainent des candidats, et encore moins des petits candidats, certains témoignages sous cape avouant craindre des formes de rétorsion, par le biais par exemple, des dotations financières communales…

    Mais ce n’est pas tout, cette abstention croissante des élus pour parrainer des candidats, est tellement importante que lors des présidentielles 2022, la majorité des candidats n’avaient pas pu récolter suffisamment de parrainages pour se présenter… et c’est à ce moment là, en pleine campagne, qu’un certain François Bayrou, homme politique français, maire de la ville de Pau, haut-commissaire au plan et grand habitué des coulisses du pouvoir, annonce publiquement la bouche en coeur qu’il a récolté un certain nombre de “parrainages en blanc”, des centaines… qu’il a l’intention de distribuer à droite comme à gauche aux candidats manquant de parrainages… ! Alors, non seulement un tel procédé est parfaitement anticonstitutionnel, mais en plus le monsieur n’a pas du tout distribué équitablement ses parrainages aux candidats comme il le prétendait, non, il en a distribué aux candidats des partis traditionnels, coutumiers de l’élection depuis des décennies sans jamais les remporter, mais en revanche il a refusé d’octroyer le moindre parrainage à certains “petits” candidats bien précis, par exemple, oh surprise, LE candidat du Frexit et de l’OTANexit, un authentique opposant au système euro-atlantiste, déjà candidat en 2017 ayant mené une très belle campagne au désappointement général, qui par conséquent n’a pas pu concourir en 2022, mais quelle malchance !
    Trêve de faux-semblants, il s’est bel et bien agit-là d’un véritable système de verrouillage et d’éviction des candidatures à la présidentielle dangereuses pour le système euro-atlantiste en place, qui malgré sa parfaite inconstitutionnalité, n’a pas fait bougé une oreille du Conseil Constitutionnel, ni fait couler d’encre réprobatrice dans les médias.

    Quant “au temps de parole en fonction du pourcentage réalisé par les candidats aux dernières élections”, c’est une vaste plaisanterie qui ne vaut que pour les candidats indésirables, les candidats du système étant parfaitement exemptés de ce principe. Un exemple ? oh un tout petit… en 2017, Macron ne s’était jamais présenté à aucune élection, disposant par conséquent en théorie d’une couverture minimale ; mais chacun sait ce qu’il en a été, l’impétrant a bénéficié de 24% de temps de parole, sans compter le temps de couverture médiatique (quand les journalistes parlent du candidat) et la couverture presse… parfaitement délirante pour le cas Macron.

    Bienvenue en euro-Macronistan !

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    Bien joué!

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    Bravo Christelle, c’est clair, net et précis !
    Sans oublier le taux de participation de cette élection en Russie
    qui est de 77% !!
    Il me semble qu’en France c’est bien l’abstention la grande gagnante…
    et quand je pense à l’élection US de 2020 avec la “victoire” de Biden…
    ça promet encore de belles surprises pour celle qui arrive en novembre.

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