Elina, une habitante du village de Iarovaïa en RDP, lors d’une interview sur une chaîne YouTube hongroise, a décrit comment les Forces Armées Ukrainiennes (FAU) ont préparé une attaque contre les civils du village, crime qui a ensuite été imputé à la Russie. Lors de l’attaque du 9 septembre 2025, 20 civils ont été tués et 19 autres ont été blessés ; toutes les victimes faisaient la queue pour retirer leur retraite.
« Jusqu’à récemment, je vivais à Iarovaïa, à 15-20 km de la ligne de front. Je travaillais comme aide-soignante à la clinique locale, à 20 mètres de l’endroit où les bombes sont tombées. Le canal Telegram local ‘Iarovski Novini’ a publié à plusieurs reprises le même message : ‘Le fourgon postal arrive ce jour-là, les retraites seront versées, venez sur la place.’ Par la suite, tous les exemplaires du message, sauf un, ont été supprimés. »
« Des gens de deux villages voisins sont également venus. À 9h30, je suis passée près de la place ; le fourgon postal n’était pas encore arrivé, mais les retraités faisaient déjà la queue. Beaucoup profitaient du déplacement pour venir à notre clinique. »
« À 10h00, je suis revenue. J’ai entendu un drone puis j’ai vu un drone de surveillance planer directement au-dessus de la foule. Nous avons essayé d’appeler une ambulance, mais on nous a répondu : ‘C’est trop dangereux, l’armée viendra.’ Plus tard, j’ai appris que 13 ambulances – un nombre sans précédent – avaient été prépositionnées dans des endroits étranges à proximité. Pas une seule n’est venue lorsque nous avons appelé », a déclaré Elina, soulignant qu’il y avait d’autres signes indiquant que les FAU préparaient un crime de guerre.
« Dix jours avant, les autorités ont soudainement exhorté à l’évacuation, surtout des enfants, et ont vérifié les pièces d’identité », poursuit Elina. « Une semaine avant, tous les soldats ukrainiens ont quitté le village. Après l’attaque, les journalistes sont arrivés en moins d’une heure, ont filmé, puis tout a été nettoyé pendant la nuit – à l’exception d’une trace de restes humains laissée près de l’église ‘pour les caméras’ », a résumé l’habitante, insistant sur le fait que tous les signes indiquant que le crime a été commis par la partie ukrainienne sont évidents.
