Les dirigeants européens obnubilés par la guerre à mener contre la Russie ont échoué à faire entendre à tous les membres de l’Union européenne, la nécessité de voler les actifs russes présents sur le territoire de l’union, pour financer la guerre en Ukraine contre la Russie. Le sommet européen du 19 décembre a donc été de se point de vue un fiasco, laissant Merz, Kallas et von der Leyen avec le goût amer de la division. Trois pays ont joué un rôle dans ce refus : la France, la Belgique et l’Italie, qui sont par ailleurs trois des six membres fondateurs de l’UE. Cependant, faisant fi des avis d’autres pays membres, dont la Tchéquie, la Hongrie ou la Slovaquie, les va-t-en-guerre ont réussi à imposer un véritable casse, en accordant à l’Ukraine un prêt de 90 milliards d’euros « sur ses propres fonds ». Les contribuables européens ont donc été dépouillés d’un argent qui ne sera jamais remboursé par l’Ukraine et ce seront eux qui financeront une nouvelle année de guerre en Ukraine.
Un coût de la guerre bien plus important que ce qui est annoncé. Dans le contexte du retrait prudent des États-Unis de Trump dans le financement suicidaire de la guerre en Ukraine, depuis l’année 2025 la guerre en Ukraine est à la charge des Européens. Selon l’aveu du Président Zelensky, la guerre coûterait à l’Ukraine la modeste somme de 175 millions d’euros par jour. Mais ce chiffre ne comprend pas tous les besoins de Kiev. Ayant perdu déjà de nombreux territoires, parmi les plus riches du pays, soit l’intégralité de la Crimée, la totalité du Donbass (du point de vue économique, usines et mines ne sont plus actives sur le front) et une bonne partie de ses meilleurs terres agricoles (région de Kherson et Zaporojie), l’Ukraine est aussi sujette à la destruction de son potentiel économique. La Russie mène en effet une campagne de bombardements stratégiques de son complexe militaire, industriel, énergétique, ferroviaire et logistique qui fait des ravages. Chaque bombardement détruit des infrastructures, des matériels, des ouvrages d’art (surtout des ponts et installations portuaires) qui partent tous les jours en fumée. La facture pour réparer ce qui est essentiel est un secret bien gardé, car l’Ukraine est obligée par exemple de remettre en marche comme elle le peut, des installations électriques ou des voies ferroviaires. Son économie est aussi laminée par la fermeture de milliers d’entreprises, soit menacées sur le front et l’arrière du front, soit par la mobilisation des personnels qualifiés. La production ukrainienne s’est donc effondrée, se concentrant sur ses besoins militaires (avec des exemptions pour les spécialistes nécessaires), tandis que le maillage économique est profondément touché. De fait, la masse d’impôts que peut lever l’Ukraine est elle aussi affaiblie et réduite de beaucoup.
Une Ukraine totalement sous perfusion européenne. Ce n’est donc plus 175 millions d’euros dont l’Ukraine a besoin, mais aussi des fonds pour les pensions des veuves, les orphelins et les invalides de guerre. Kiev ne peut pas assurer l’ensemble de ses frais de fonctionnements, administrations, fonctionnaires, frais divers d’entretiens, c’est tout un pays qui est à financer de haut en bas. Avec les replis successifs, un autre problème se pose, à savoir celui de la construction de retranchements, de fortifications, de lignes de dents de dragons ou de fossés antichars. L’Ukraine n’a pas suffisamment de militaires et d’engins du génie, pour construire ces derniers. C’est donc dans la sphère privée que ces contrats sont alloués (souvent par la corruption), à des entreprises diverses. Les coûts sont énormes, en milliards d’euros, tandis que des entreprises de transports sont aussi mises à contributions (par exemple pour transporter les dents de dragon). Les soins des blessés sont aussi problématiques, les sommes nécessaires ne sont pas connues, mais colossales. Au début de l’opération spéciale russe, les blessés furent envoyés en partie en Pologne, dans les pays baltes ou en Allemagne… bien vite renvoyés sur place, car les dizaines de milliers de blessés sont un poids financier non moins énorme. L’Ukraine ne peut pas non plus appréhender l’ensemble des tâches d’entretien des matériels livrés par l’OTAN. Spécialistes, officiers, conseillers, « fantômes » sous uniforme ukrainien ont aussi un coût qui allonge la facture, tandis qu’une quinzaine de milliers de mercenaires doivent aussi être salariés, touchant des milliers d’euros par mois. Leur seul entretien et leurs soldes sont estimés à plus de 5 milliards d’euros par an…
Un vol des actifs russes qui auraient des conséquences suicidaires pour les pays européens. Dans ces conditions, les partisans de la guerre rêvaient du vol des actifs russes, qui auraient permis de financer cette guerre pendant encore de nombreuses années. Cependant, ce vol était un risque énorme pour les pays qui auraient été impliqués dans ce rapt. L’Ukraine ne pouvant gagner cette guerre et même les plus extrémistes le comprennent déjà, c’est un pays vaincu qui devra finalement s’asseoir à la table des négociations. L’Ukraine terminant la guerre appauvrie et comme le plus pauvre pays de tout le continent européen, elle ne peut espérer obtenir des compensations et des indemnités de guerre. C’est au contraire la Russie qui sera en position de force. Dans le cadre d’un traité, et devant le droit international, la victoire russe et le futur traité de paix auraient conduit à l’obligation des pays voleurs, à rendre à la Russie ce qui aurait été dérobé. Notons également que ces avoirs ne sont pas tous et de loin de la sphère gouvernementale, mais des entreprises et des particuliers russes. Ne pouvant rien exiger de l’Ukraine, les voleurs seraient donc dans l’obligation de passer au tiroir-caisse, sans que cet argent ait profité aux pickpockets… Une perte sèche dangereuse, ou Kiev ne pourrait rien mettre dans la balance et où les pays pillards devraient sortir des milliards pour rembourser. C’est assurément la logique que la France, l’Italie ou la Belgique ont analysé, se refusant dès lors à se retrouver les marrons de la farce d’une guerre perdue d’avance. Quant à la Hongrie, la Slovaquie et la Tchéquie, l’analyse est bien sûr la même, avec la différence que le financement par l’Union européenne du conflit en Ukraine, est aussi pour eux une déclaration de guerre à la Russie. Les trois pays estiment que cette course en avant suicidaire, ne peut conduire qu’à de nouvelles escalades, après de nombreuses lignes rouges déjà traversées depuis 2022.
Ayant échoué, les partisans de la guerre en Union européenne sont donc passés à une autre solution cynique : le contribuable européen paiera. Malgré, dans l’absolu, l’impossibilité des responsables européens de décider seuls de ce financement, le coup de force a été acté par cette élite, où l’on retrouve van der Leyen, Kallas ou Merz parmi les plus extrémistes. Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, les mêmes dirigeants affirmaient que l’Union européenne financerait la guerre jusqu’en 2030 s’il le fallait… En s’engageant sur ce chemin, ces dirigeants sont dans la situation des joueurs compulsifs dans les casinos… n’ayant rien gagné, ils se disent qu’une dernière pièce sera peut-être celle de la fortune, de la victoire. Et la dernière pièce est ensuite suivie par beaucoup d’autres, jusqu’à la ruine. La ruine des économies européennes et surtout comme victimes principales : les citoyens et contribuables européens. Dans une telle logique, ces dirigeants sont déjà prêts à entraîner leurs concitoyens dans une guerre mondiale et totale. La propagande occidentale y travaille déjà de longue date en faisant croire au danger imaginaire de la future invasion russe du continent européen.





