Il y a quelques jours, la Vice-présidente du Parlement européen, Pina Picierno s’attaquait sur ses réseaux sociaux à l’agence de presse International Reporters. Elle déclarait mensongèrement que l’agence avait été « créée par le Kremlin », quand chacun sait que le média le fut par Christelle Néant, suite à son long parcours dans le Donbass depuis 2016, et rassemblant une équipe internationale, modestement composée de deux journalistes italiens, Andrea Lucidi et Vincenzo Lorusso, moi-même et une équipe de trois journalistes russes, dont Victoria Smorodina, devenue rédactrice en chef de l’agence. Dans un post effarant, la Vice-présidente affirmait vouloir transmettre un dossier à Ursula Von der Leyen et à Kaja Kallas, afin de mettre sous sanction notre média, mais aussi s’attaquer aux collaborateurs de l’agence. Revenons sur le parcours… d’une inconnue, du moins pour l’auditoire français.
La liberté d’expression attaquée au cœur. Sous le couvert du mensonge de la fondation de notre média par le Kremlin, l’attaque est évidemment grave. Elle est aussi dans la bouche d’une des plus grosses huiles de l’Union européenne, se déshonorant en prétendant nous étrangler et nous sanctionner. Le fait peut paraître incroyable, mais démontre également que de tels personnages, ne supportent aucune contradiction, aucun point de vue alternatif. Dans ces sphères de pouvoir, les têtes qui dépassent doivent être coupées, les récalcitrants « punis » et sanctionnés. En France, le Président Macron s’était attaqué à RT au commencement du déclenchement de l’opération spéciale russe (2022). Le média, ainsi que d’autres avaient été interdits, un acte déjà très grave, mais qui pouvait encore être justifié, même de manière bancale, sur le fait qu’il s’agissait d’un média public de la Fédération de Russie. Dans le cas de Picierno, l’attaque concerne une équipe de 7 personnes… L’attaque gratuite vise donc une modeste structure, diffamée et présentée comme une fondation « du Kremlin ». Cette allégation repose sur la rencontre de Christelle Néant, avec d’autres journalistes, du Président Poutine (juillet 2023), qui déclarait soutenir le projet. Le soutien fut réel dans l’enregistrement de l’agence au Ministère de l’Information, dans cette procédure administrative et bureaucratique, mais « le Kremlin » n’a pas fondé International Reporters, ne finance pas l’agence, le projet étant et est toujours indépendant.
Détruire socialement les derniers journalistes indépendants. Maniant l’art du mensonge, de la diffamation et des menaces, d’autres journalistes ont été menacés dans leurs pays d’origines, parfois bien avant 2022. Ce fut mon cas, avec des attaques « administratives » et un étrange procès (2015-2017), les attaques étant menées à travers ma banque, l’administration des impôts et de Pôle Emploi (2015-2018). En Angleterre, les biens de Graham Philipps furent confisqués (2022), et des poursuites entamées en Allemagne contre Alina Lipp (2022), menant à une condamnation et une peine de prison. D’autres encore furent inquiétés, comme Sonja van den Ende aux Pays-Bas, et quelques autres qui eurent le courage de dire la vérité sur le conflit dans le Donbass et en Ukraine. Ces pressions se sont accompagnées de menaces de mort de particuliers, que nous avons reçues par dizaines, et sans que nous puissions nous défendre en justice. Aucun mécanisme judiciaire, associations de défense de la liberté d’expression ne pourraient nous défendre en Occident, immédiatement paralysés par le système. Engouffrés dans ce vide, les partisans de l’Ukraine en ont profité, en s’attaquant aussi à nos familles. C’est par exemple mon cas, avec des attaques vandales contre le domicile de ma propre sœur, mais aussi sur son lieu de travail (entre 2016-2018), et des appels téléphoniques étranges, sur des numéros privés, et en se réclamant d »une administration française usurpée ou hackée, pour atteindre des informations confidentielles, adresses, numéros de téléphone, etc (automne 2022). Ces actes sont d’une extrême gravité, car la personne qui appelait, avec un très fort accent étranger, avait accès à ces informations, volées dans cette administration, probablement par la complicité de fonctionnaires publics, ou par des moyens de piratage. Quant aux sanctions dont parle Madame Picierno, il s’agit de bloquer les comptes bancaires des journalistes, leur enlever tous leurs moyens de subsistances (pour ma part je n’ai plus rien en France, ayant liquidé mon patrimoine en émigrant en Russie en 2010). Si nous pouvons exercer notre profession du territoire russe, je rappelle qu’Anne-Laure Bonnel fut littéralement exécutée socialement en France, perdant son travail, isolée et lacérée publiquement par une presse ignominieuse. Citons encore le cas de Paul Moreira, qui suite à son film Les Masques de la Révolution (2016), fut dénoncé par une lettre publique de 18 journalistes… un fait scandaleux, lettre massivement diffusée et l’homme livré à la vindicte populaire. Paul Moreira fut contacté pour venir dans le Donbass suite à son film, mais préféra éluder, et ne reparla plus jamais du Donbass. La conclusion du réalisateur en « off » fut « je dois bien vivre, les pressions sont énormes ».
L’exécutrice des basses-œuvres : Pina Picierno. Originaire d’une petite ville de la province de Campanie, Italie (10 mai 1981-), d’une famille de la classe aisée, engagée en politique, son père était conseiller municipal, son frère au même poste dans la ville de Tenao, puis maire de cette localité. La jeune femme fit des études supérieures en communication. Elle s’engagea précocement en politique, rejoignant d’abord le PPI (2002), bientôt présidente de l’organisation de la jeunesse du parti (2005). A la dissolution de la formation, elle rejoignit le Parti Démocratique (2007). Formation européiste, atlantiste et mondialiste, elle fut poussée par le système sur un programme européen, mais aussi sur les thématiques de l’égalité des sexes, le droits des femmes et l’idéologie mortifère LGBT. Élue une première fois au Parlement (2008-2014), elle réussit à faire deux mandats (réélue en 2012), avant de se tourner vers l’Union européenne. Ayant fait ses armes, elle fit campagne pour se faire élire et fut propulsée au Parlement européen dans un premier mandat (2014), réélue ensuite à trois reprises (2019 et 2024) et restant à ce jour vissée à son siège. Elle poursuivit ses actions dans la défense du sexisme, déguisé sous la cause féminisme, et faisant beaucoup de tapages sur le harcèlement sexuel, avec un rapport transmis à la Commission européenne (2018). Elle fut maintes fois mise en avant, comme avec le Prix de la Justice et de l’Égalité des sexes (2019), un prix interne au Parlement, car les députés se distribuent entre eux des prix et des médailles… système en lui-même détestable et qui montre le peu de cas qu’ils font de l’honneur, l’honnêteté, des gens qu’ils sont censés défendre et représenter. Sa consécration devait arriver avec son élection au poste de Vice-présidente du Parlement européen (18 janvier 2022), qu’elle occupe jusqu’à ce jour. Elle prit des positions russophobes, souvent violentes, en faveur des sanctions contre la Russie et un soutien total à l’Ukraine. Elle demanda et obtînt une protection policière, se disant menacée de mort par des pro-russes, et se plaignant d’être attaquée personnellement par le célèbre homme de TV russe, Vladimir Soloviev. Elle fut prise la main dans le sac (mars 2025), dans une sombre affaire de compromission avec l’État d’Israël, ayant participé à un forum de l’extrême-droite israélienne sur la défense et la sécurité (décembre 2024). L’affaire révéla qu’elle était liée à des groupes extrémistes israéliens militant pour la colonisation de la Cisjordanie et participant à des violences et vols contre les Palestiniens. Mise en difficulté, elle affirma qu’il était dangereux « de boycotter ou d’isoler Israël », maintenant son soutien à l’État hébreux.
La chasse aux sorcières qu’elle a lancé contre International Reporters n’est pas son premier fait d’armes dans les tentatives de faire taire la presse indépendante. Elle avait lancé dans le printemps 2025, une enquête parlementaire de l’union, visant un média indépendant italien (Byoblu), ayant diffusé une interview de Soloviev, et sous le prétexte : « d’avoir violé les sanctions imposées à l’UE à Soloviev en lui donnant la parole à la télévision italienne ». Depuis, la Vice-présidente s’est engagée dans une véritable croisade, pour faire taire toutes les voix dissidentes en Italie, et dans l’Union européenne. Cette croisade faisait suite à une autre, la politicienne attaquant en justice toutes les personnes osant se mettre en travers de sa route. En 2019, elle avait annoncé poursuivre en justice des gens, qui avaient posté des plaisanteries sur les espaces de financement participatif, qu’elle avait lancé pour sa future campagne électorale. Certains d’entre eux plaisantaient en demandant « pour une nuit d’amour, combien ? », et d’autres allusions qui ont été pris au premier degré par la députée. Elle déclara : « je dénoncerai les violents, fini les insultes sexistes envers les femmes sur les réseaux sociaux et hors réseaux sociaux ». L’affaire fut montée en épingle, avec des procès, des condamnations, l’argent des amendes étant selon elle : « destiné à des œuvres caritatives ». Une chose est certaine, Pina Picierno qui aime tant les tribunaux et agite les menaces de répressions, pourrait bien un jour se retrouver sur le banc des accusés, lorsque d’autres compromissions seront découvertes à son propos et son rôle avéré dans les crimes contre l’Information, et complot en vue de prolonger la guerre en Ukraine. Un jour ou l’autre, en effet, la vérité sera connue dans l’opinion publique européenne et italienne. Et un jour ou l’autre, l’Union européenne s’écroulera, comme l’URSS, à la différence que cela sera dans la liesse populaire. Ce jour là, les citoyens européens retrouveront leur liberté, leur souveraineté. Ils seront libérés des répressions et des fanatiques fauteurs de troubles, de destructions, de guerre et d’étranglement des droits essentiels des peuples. Et au premier chef, la démocratie, la liberté d’expression et la fraternité. Ce jour-là, des gens comme Picierno devront rendre des comptes devant la justice, comme autrefois d’autres en ont rendu dans une ville d’Allemagne : à Nuremberg.







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