Une femme mercenaire en Ukraine, photo du canal Telegram TrackANaziMerc

Femmes mercenaires en Ukraine : le triste résultat d’une propagande de masse

13 octobre 2025 15:04

Ils sont plus de 4 950 dans mes listes de comptage, et le nombre des mercenaires en Ukraine est estimé entre 16 et 20 000. Ils sont venus dès le début de la guerre (printemps 2014), mais leur nombre était restreint. Après la SVO, l’opération spéciale russe en Ukraine (février 2022), et la création de la Légion internationale de Défense territoriale de l’Ukraine par Zelensky, des milliers sont venus combattre et mourir pour l’Ukraine. Des hommes, mais aussi quelques femmes. Elles sont peu nombreuses par rapport aux hommes, et mes listes en décomptent 87. Elles sont soldates, infirmières, racoleuses de fonds, propagandistes, militantes LGBT*… Elles sont aussi un phénomène nouveau, dans l’histoire militaire. Si les mercenaires existent depuis les confins de l’Antiquité, les femmes étaient restées en dehors de ce phénomène. Avec la guerre cognitive, la guerre psychologique, elles sont arrivées dans cette guerre, et la plupart pour combattre… et mourir.

Différences et similitudes entre les hommes et les femmes mercenaires. Les profils sont à la fois assez différents et assez similaires à ceux des hommes. Elles viennent de 29 pays différents, contre 104 pour les hommes. Du côté des hommes, le continent Sud-Américain domine et de loin les enrôlements, avec un classement mondial comprenant la Colombie, les USA, le Brésil, la Géorgie, le Royaume-Uni, la Russie, la France, la Biélorussie, le Canada et la Pologne. L’ordre n’est pas très différent pour les femmes : avec les USA, la Géorgie, le Royaume-Uni, le Brésil, la Biélorussie, le Canada, la Colombie, la France, la Pologne et la Russie. Dans l’un et l’autre cas, ce sont les principaux pays fournissant des mercenaires, que l’on parle d’hommes ou de femmes. Cependant, il existe une sorte de cohérence géographique pour les femmes. Ce sont les Occidentales et Européennes qui arrivent en tête du triste peloton, et de très loin. Plus d’1 sur 4 est une Anglo-saxonne, et près de 2 sur 3 viennent des pays anglo-saxons ou européens. On constate donc une différence importante, à savoir d’un côté des hommes, purs mercenaires, venant majoritairement pour l’argent et massivement d’Amérique du Sud. Dans leurs rangs, un second groupe est important, celui des « volontaires idéologiques ». Selon les origines, la part de néonazis, néofascistes, ultranationalistes, suprémacistes blancs est plus ou moins importante. Des pays comme la France comprennent plus de 35 % de volontaires néonazis dans leurs rangs. D’autres comme la Colombie cumulent plus de 95 % de mercenaires venant pour l’argent et l’appât du gain. Pour les femmes, la proportion mondiale de néonazies (16 % du groupe), est supérieure à la moyenne mondiale des hommes (autour de 12 %), et la proportion d’enrôlées idéologiques semble bien plus grande que chez les hommes. Presque aucune femme n’est venue comme pure mercenaire pour l’appât du gain.

Profil type des femmes mercenaires. Le profil type est donc celui d’une Anglo-saxonne ou Européenne, plutôt jeune (20-35 ans), venue pour des raisons idéologiques, soit néonazies et bandéristes, soit pour une croisade LGBT*, soit pour la lutte « pour la Démocratie ». Les zombies et idiotes utiles de la « Démocratie » sont en effet bien plus nombreuses que dans les rangs des hommes. A contrario, les aspects « de la castagne », les profils « d’aventurières » sont quasiment absents des rangs des femmes. Dernièrement, dans la foulée des hommes sont toutefois arrivées les premières mercenaires pour l’argent, quelques Colombiennes, Brésiliennes et Sud-Américaines. Pour l’instant ce groupe reste marginal, alors qu’il est de loin la majorité côté des hommes. Le groupe n’est pas exempt comme les hommes de profils toxiques, de criminelles et de paumées. Parmi elles, se trouvent en effet quelques anciennes escorts girls, des arnaqueuses s’étant glissées dans les rangs de la Légion internationale, afin de dérober des fonds, de demander des dons à des pigeons goguenards. Le cas emblématique d’Emese Fajk (voir biographie en fin d’article), une jeune roumaine et escroc international, ayant fait des ravages dans de nombreux pays, devenue une porte-parole de la Légion internationale est un exemple parmi d’autres. Cette guerre attire de nombreux parasites, attirés par les caméras, l’argent, dans un pays ravagé par la corruption. Toutefois, l’ensemble des profils montre surtout beaucoup de combattantes, aux cotés de quelques infirmières et de « soutien arrière ». Dans cette catégorie, qu’il ne faut pas sous-estimer, entrent « des humanitaires » de façade, racoleuses de fonds, apportant du matériel, des équipements et même des véhicules aux forces ukrainiennes.

Le phénomène des femmes mercenaires en Ukraine reste marginal, avec seulement 1,75 % de femmes mercenaires, dans une liste totale de 4 950. La Colombie, énorme pourvoyeuse de mercenaires, ne joue absolument pas le même rôle dans les rangs des femmes. Dans un pays traditionnel, catholique, le rôle de la femme reste celui de la mère au foyer, de l’épouse. C’est la raison principale du fait que les Anglo-saxonnes et Européennes sont les plus nombreuses : soit des enrôlées idéologiques, ou d’anciennes soldates ayant servi dans les armées de leurs pays respectifs. Notons pour finir que la proportion de criminelles de guerre est plus forte chez les femmes que chez les hommes, 5,74 % contre 4 %. Leurs pertes sont à peu près similaires à celles des hommes, 1 sur 6 ne reviendra pas dans ses foyers, contre 1 homme sur 5.

Femmes mercenaires en Ukraine

Nombre total : 87

Allemagne : 2

Argentine : 1

Autriche : 1

Azerbaïdjan : 1

Biélorussie : 4

Brésil : 5

Canada : 4

Colombie : 4

Espagne : 3

Finlande : 3

France : 4

Géorgie : 6

Irlande : 1

Italie : 1

Lettonie : 3

Népal : 1

Norvège : 3

Nouvelle-Zélande : 1

Philippines : 1

Pologne : 4

Portugal : 2

Roumanie : 2

Royaume-Uni : 6

Russie : 4

Slovaquie : 1

Suède : 2

Tchéquie : 2

USA : 14 (16,09 %)

Venezuela : 1

Nombre de pays : 29

Classement par importance de Recrutement :

USA : 14

Géorgie, Royaume-Uni : 6

Brésil : 5

Biélorussie, Canada, Colombie, France, Pologne, Russie : 4

Espagne, Finlande, Lettonie, Norvège : 3

Allemagne, Portugal, Roumanie, Suède, Tchéquie : 2

Argentine, Autriche, Azerbaïdjan, Irlande, Italie, Népal, Nouvelle-Zélande, Philippines, Slovaquie, Venezuela : 1

Anglo-saxonnes : 25 (28,73 %)

Amérique du Sud : 11 (12,64 %)

Europe : 32 (36,78 %)

Asie : 3 (3,44 %)

Transfuges : 13 (14,94 %)

Afrique : 0

Anglo-saxonnes + Européennes : 57 (65,51 %)

Particularités des femmes mercenaires :

Expérience militaire : 18

Sans expérience militaire : 15

Mercenaire professionnelle : 1

Ayant servi avant la SVO (avant 2022) : 5

Parties d’Ukraine : 14

Déserteuses : 5

Tombée enceinte d’un soldat : 2

Anciennes prostituées : 2

Criminelles de droit commun : 1

Escrocs professionnels : 2

Criminelles de guerre : 5 (5,74 %)

Néonazies : 15 (17,24 %)

Islamiste : 1

Blessées sur le front : 3

Tuées sur le front : 14 (16,09 %)

Assassinées : 1

Aide aux mercenaires : 8

Infirmières : 7

Militantes LGBT : 5

Quelques biographies de cas particuliers des femmes mercenaires. Je place en fin d’article, comme à mon habitude dans ce genre de dossier, quelques biographies emblématiques, qui montrent les profils et à travers eux nous pouvons comprendre beaucoup mieux les engagements, les raisons, les origines. Je précise toutefois qu’il s’agit des cas les plus documentés, les plus discrètes sont les combattantes, dont nous avons finalement peu d’informations, sauf au moment de leur mort sur le front.

Camille Bertrix (?-), originaire d’Auvergne, elle fut mise en scène par le média France3 Occitanie, lors de l’enterrement du néonazi français Kevin Lazzari (12 août 2025). Elle prit la défense du skinhead français indiquant que son engagement politique n’avait pas d’importance, dans des déclarations justifiant le bandérisme et banalisant ce dernier en France. Elle était en fait membre de l’association UAid63, une association « humanitaire », mais apportant de l’aide aussi aux militaires ukrainiens et aux mercenaires. Elle était liée à Xavier Tytelman, et se montra en photo avec des mercenaires français, dont le néonazi Maxime Bronchain, un mercenaire français tatoué non identifié, et le franco-coréen Kenobi, très souvent mis en scène par Tytelman. Elle se rendait en Ukraine, s’affichant avec un gilet pare-balles, et se fit tatouer un Trizoub* ultranationaliste (organisation bandériste radicale, extrémiste, antisémite ukrainienne fondée en 1993), avec la devise de Stepan Bandera, sur le bras gauche. Elle portait également des pièces d’uniformes français, des breloques aux couleurs de l’Ukraine et une manucure aux couleurs du drapeau ukrainien (bleu et jaune). Je ne l’ai pas compter pour l’instant dans le groupe des mercenaires, bien qu’elle soit à la limite du soutien arrière, de plus amples informations seraient nécessaires, pour savoir si armes, équipements et argent sont collectés en ce sens. Maxime Bronchain fut bientôt mouillé dans le vol de 57 550 euros de dons. Son association se proposa de l’aider à s’enfuir d’Ukraine, alors que l’homme était menacé par ses camarades mercenaires français et des soldats ukrainiens mis au courant de l’arnaque. Il existe des chances importantes qu’elle est également dérobée des dons. Il arrive qu’elle fasse le tour « des médias » comme experte. Une photo existe d’elle dans une mission humanitaire, dans une ville d’Ukraine, entourée d’un maire et de nombreux soldats. Une bonne partie « de l’aide humanitaire » n’est en effet pas destinée à des civils, mais bien à des soldats ukrainiens ou mercenaires. L’importance de son réseau reste à définir, ainsi que les éventuels vols de fonds, qui pourraient être bien plus importants que ceux volés par Maxime Brochain.

Karolina Cernoskova (?-), originaire de Brno, Tchéquie, elle fit des études supérieures comme infirmière, puis à l’Académie américaine de Brno. Elle entra une école militaire, afin d’entrer plus tard dans le corps des officiers de l’armée tchèque. Elle postula et entra dans l’Université Masaryk pour étudier les problèmes autour de la Sécurité. Elle vînt en Ukraine (novembre 2022), entrant dans un groupe de mercenaires, le Phoenix Project Group, fondé par le Tchèque Martin Krejci, alias Taylor, qui fut tué par la suite. Leurs missions, officiellement, étaient la fourniture d’aides matérielles et humanitaires, ou l’extraction sur le front de civils. Elle fut envoyée dans la bataille d’Artiomovsk (Bakhmut, hiver 2022-2023), et se mit en couple avec Krejci. Il fut tué peu après par des éclats d’obus, dans la bataille de la forêt de Kremeniya (mars 2023). Elle entra plus tard, après une formation, dans une unité de drones, à la suite de la 59e brigade motorisée, et fut envoyée à la défense de Pokrovsk (2025). Elle communiqua sur ses réseaux sociaux, sur la corruption des officiers ukrainiens, et les motivations pendables de certains de ses camarades, venus pour l’argent et les honneurs. Elle critiqua ensuite les dispositions prises pour défendre Pokrovsk, critiquant l’incompétence du commandement ukrainien, et affirmant que la ville serait perdue. Des photos et son histoire furent publiées par le canal Telegram TrackANaziMerc (mai 2025).

Talita Do Valle (1983-2022), originaire du Brésil, elle fut mannequin et une actrice et s’engagea dans des actions humanitaires y compris pour le sauvetage et la défense d’espèces animales. Elle fit ensuite des missions dangereuses à travers le monde, toujours derrière des opérations de l’OTAN, notamment en Irak. Elle se radicalisa et se forma comme tireuse d’élite en Syrie avec les Peshmergas. Elle prit le chemin de l’Ukraine et s’enrôla dans la Légion Étrangère Internationale de défense territoriale de l’Ukraine (printemps 2022). Elle fut envoyée dans la région de Kharkov et tomba sous le coup d’un bombardement. Réfugiée dans un bunker, un incendie se déclara et diffusa des fumées toxiques, elle mourut suffoquée en compagnie du Brésilien Douglas Burigo, le 30 juin 2022.

Emese Fajk (14 mai 1992-), originaire de Cluj-Napoca, Roumanie, avec des racines hongroises. Elle entra à l’Université en écologie (2011-2012), mais ne termina pas l’année. Elle affirma depuis avoir un diplôme universitaire ce qui est un mensonge. Elle avait tenté de se faire passer pour une photographe de talent, en publiant quelques photos sur Flickr (février 2013), et proposait dans son profil d’être interviewée. Elle émigra au Royaume-uni, et affirma avoir étudié à l’Université de West-London, en sciences du comportement. L’information fut démentie plus tard, elle n’en fut jamais diplômée. Elle milita pour le végétarisme, et l’idéologie LGBT. Elle se rendit ensuite en Australie. Pour survivre elle se lança dans diverses escroqueries, et fut démasquée. Elle utilisa de faux bordereaux bancaires pour remporter une enchère fabuleuse d’une maison luxueuse lors d’une émission de TV réalité (The Block) pour une arnaque estimée à 4,2 millions de dollars (également des fausses preuves de paiement pour la location de villas prestigieuses, 2020). La chaîne TV australienne, Channel 9, effaça les vidéos où elle apparaissait, alors qu’elle avait été reçue pour regarder la finale de l’émission. Elle affirma à la rédaction « être une ancienne spécialiste en cybersécurité pour la compagnie Apple ». Le paiement n’étant jamais arrivé, elle tenta de fournir des fausses preuves de virement, affirmant être la propriétaire de la villa de luxe. Elle fut obligée de renoncer à la maison, et le scandale eut un grand retentissement dans la presse australienne. Par la presse, d’autres victimes se présentèrent, dont un trader de Singapour qu’elle avait détroussé, un certain Steve Segar Silva. L’homme l’attaqua en justice (elle l’avait rencontré sur TINDER). Un ancien petit ami se manifesta de manière anonyme et déclara : « elle a volé de l’argent à des gens comme moi, et à bien d’autres. Quand je l’ai rencontré, elle prétendait être une experte en cybersécurité et travailler pour l’ONU. J’ai demandé mon argent, mais elle m’a fourni un faux relevé bancaire pour me tromper et me montrer qu’elle avait transféré 50 000 livres. Mais l’argent n’est jamais arrivée ». Ayant peur de finir devant la justice, elle changea d’apparence et prit la fuite sur l’île de Madère, Portugal. Elle arnaqua ensuite son propriétaire, avant de prendre de nouveau le large. Elle voyagea dans différents pays, laissant des ardoises et se livrant encore à d’autres arnaques. Elle prit la fuite de Madère, pour le Costa Rica. Elle y travailla sous un faux nom (Abigel Fuchs), dans un centre de plongée sous-marine. Elle prit alors la fuite du Costa Rica en volant du matériel (montre de plongée et une caméra GoPro). Elle trouva en Ukraine un autre terrain de jeu, et vînt s’enrôler dans la Légion internationale, où elle signa un contrat (8 avril 2022). Elle fut nommée coordinatrice dans la légion, s’occupant du recrutement. Elle apparue alors très vite dans les médias ukrainiens, et devînt l’une des porte-parles de l’unité (été 2022). Elle se vanta de recevoir un salaire de plus de 10 000 dollars par mois. Elle fut accusée du vol de médicaments dans la légion, pour un total de 2,5 millions de dollars (juillet 2022). Un transport devait livrer des médicaments venant d’Europe pour Kiev, mais la cargaison disparue à son arrivée (octobre 2022). Un responsable de la légion, Ben Lackey témoigna contre elle, mais elle nia être mêlée à ce vol. L’affaire révéla qu’elle détournait aussi des dons envoyés par des particuliers à la Légion internationale. Elle nia tout en bloc affirmant être victime de fausses accusations sans fondement. Les Ukrainiens affirmèrent ensuite qu’elle était soudoyée par le Kremlin… Une enquête du SBU fut diligentée contre elle, mais elle affirma que ce service n’avait jamais ouvert d’enquête contre elle et qu’elle en avait reçu l’assurance (6 janvier 2023). Une bénévole de la légion déclara à la presse australienne : « elle affirmait qu’elle travaillait pour l’ONU et la société Apple et qu’elle vivait au Portugal. Elle disait avoir possédé une Tesla et une Porsche Taycan, avant de venir en Ukraine ». Un autre journal australien l’accusait également d’avoir tenté de faire chanter un général ukrainien (mars 2023). Elle fit alors une déclaration pour tenter de se sortir de l’ornière en indiquant : « si je sors tout ce que je sais et que je commence à parler de tout ce que j’ai vu dans l’armée, à quel point les gens sont veules, toute l’armée sera éclaboussée ». Elle a ensuite totalement disparue des radars, certainement mise au vert par des ordres venus de très haut. Personne ne sait ce qu’elle est devenue, du moins les sources ouvertes sont muettes.

Tetyana Gann (1979-), originaire d’Ukraine, naturalisée américaine, ou descendante de bandéristes, vivant à New York. Elle vînt combattre dans les bataillons de représailles contre le Donbass (2016-2022), signant au moins deux contrats d’enrôlement. Au vu des nombreux crimes de guerre commis par ces unités contre les populations civiles du Donbass, les prisonniers de guerre, elle est potentiellement une criminelle de guerre. Elle revînt en Ukraine pour s’enrôler dans la Légion Internationale ukrainienne, versée dans le 4e bataillon. Son nom apparut suite à un hack de documents référençant des hommes de son unité (novembre 2023). Le site Nemezida publia sa photo (juillet 2024), et dévoila son Facebook, où elle n’avait pas bloqué ses groupes et ses intérêts. Il s’y trouvait notamment le régiment Azov*, et le bataillon de représailles, connus pour ses crimes de guerre, Kiev-2.

Gvantsa Gelachvili (1995-), originaire de Gardabani, Géorgie, elle fit des études secondaires et commença très jeune à publier des messages racistes antirusses, et anti-arméniens. Elle dériva dans sa jeunesse, sombra dans l’instabilité et la petite délinquance et devînt lesbienne. Elle trouva un petit emploi dans une station touristique de Géorgie (2013), puis milita pour la communauté LGBT de Géorgie. Elle quitta son pays pour s’installer en Pologne, à Katowice (2017), puis ne trouvant pas d’emploi revînt en Géorgie. Elle reprit des études à l’Université de Tbilissi, étudiant l’économie (2017-2018), travaillant comme coursier, puis comme femme de ménage dans un hôtel de la capitale géorgienne (2018-2019). Elle retenta sa chance en Pologne, où elle resta peut-être plus longtemps (2019), puis passa en Ukraine, où elle s’engagea dans la Légion Nationale géorgienne (5 mars 2022). Cette unité fondée en 2014 est l’une des pires de l’armée ukrainienne en termes de crimes de guerre, maintes fois épinglée pour d’horribles atrocités. Elle resta longuement à l’arrière, puis fut incorporée dans la nouvelle unité de chars de la légion, formée avec des chars polonais T-72 M1. Elle fut ensuite formée comme opératrice de drones (août), mais fut aperçut dans les cafés de la ville de Kiev peu après. Elle préféra déserter et quitta le pays. Elle fut signalée de nouveau dans la capitale géorgienne (3 octobre 2022). Elle se fit ensuite plus discrète et disparu des radars médiatiques.

Eliska Horsakova (?-), originaire de Bratislava, Slovaquie, elle fit des études supérieures en agronomie, et s’engagea jeune dans le mouvement scout. C’est dans ce cadre qu’elle vînt en Ukraine pour organiser et participer à des camps scouts dans la région des Carpates (2009-2021). Elle fut une chaude partisane du Maïdan (hiver 2013-2014), ayant été contaminée au contact de bandéristes de l’Ouest de l’Ukraine. Elle vînt sur la zone de combat du Donbass pour apporter de l’aide aux soldats des bataillons de représailles (hiver 2014-2015). Elle s’engagea dans l’aide aux réfugiés ukrainiens (2022), mais très vite apporta de l’aide de nouveau aux soldats, se montrant sur des positions et avec de très nombreux militaires. Son activité au départ définie comme humanitaire et pour les civils s’est transformée en soutien aux troupes ukrainiennes. Elle a notamment apporté de l’aide à la terrible Légion Nationale géorgienne, l’une des pires unités ukrainiennes en termes de crimes de guerre, mais aussi au corps néonazi des Hospitaliers (OUDA*) fondé par Iaroch. Elle fait depuis des allées et retours entre la Slovaquie et le front ukrainien.

Roussoudan Ivaneïchvili dit Rouska, ou Nikita (?-), originaire de Géorgie, mariée au mercenaire géorgien Gela Beglarachvili. Ce dernier était venu s’enrôler dans la Légion Nationale géorgienne (2015-2018), puis était passé dans l’armée régulière ukrainienne. Elle le rejoignit et s’enrôla dans son unité (2019). Après avoir terminé leur contrat, ils revinrent tous les deux s’enrôler dans la Légion Nationale géorgienne (2022). Elle donna une interview à la télévision géorgienne avec son mari (13 septembre). Malgré son visage d’ange, il ne faut s’y tromper il s’agit d’une tueuse sans merci et a été formée comme tireuse d’élite. Elle a participé avec son mari à d’innommables crimes de guerre, qu’ils ont eux-mêmes filmés dans la région de Kiev (fin mars 2022). Le couple torturait des prisonniers, qui étaient violentés, torturés, humiliés et assassinés. L’affaire commencé à faire scandale, le couple a ensuite disparu des radars, leur sort est à ce jour inconnu, mais ils semblent bien être vivants.

Nino Kakhniashvili (1996-), originaire de Tbilissi, en Géorgie, elle fit des études dans une université privée, à la faculté de médecine (2017), et travaillait dans une clinique à un poste inconnu. Elle s’était radicalisée de longue date, militante LGBT* et plus encore au moment du lancement de l’opération spéciale russe (printemps 2022). Elle commença à publier des messages russophobes et racistes d’une rare violence. Elle demanda ainsi à tous ses contacts qui louaient des appartements aux touristes russes, de sortir de ses listes d’amis et publia des appels au meurtre à l’encontre des Russes et des populations civiles russes (y compris les enfants). Elle abandonna ses études et son travail, pour rejoindre l’Ukraine et s’enrôla dans la Légion Nationale géorgienne, servant au poste d’ambulancière (printemps 2022). Elle ne monta jamais réellement au front, et effrayée par ce qu’elle vit ou découvrit, elle déserta et prit la fuite d’Ukraine pour revenir dans son pays, en compagnie de son amie lesbienne Gelachvili. Elles se signalèrent toutes les deux à l’aéroport de Tbilissi (3 octobre 2022), et fut bientôt invitées par différents médias de l’opposition et partisans de la ligne de l’OTAN de Saakachvili. Après la fuite de la Présidente Salomé Zourabichvili, les deux femmes auront peut-être de nouveau quitté le pays. Elles pourraient toutefois se trouver encore en Géorgie, participantes à la tentative récente du Maïdan. L’avenir le dira.

Radana Kavkova (?-), alias Radouch, originaire de Prague, Tchéquie, elle fit des études supérieures et défendit un doctorat en géologie. Elle vînt en Russie pour des missions dans sa spécialité, notamment en Sibérie et parlait parfaitement le russe. Elle se trouvait en Suède lors de l’annonce de la SVO, et vînt en Ukraine pour « faire de l’humanitaire ». Elle s’enrôla en fait comme instructeur en premiers soins, dans la 3e brigade d’assaut Azov*. Elle passa dans les rangs de la Légion internationale, versée dans la 60e brigade motorisée, opératrice de drones. Elle avait depuis rencontré un Ukrainien, devenu son petit ami et servant dans l’unité. Elle servit un moment, avant de s’installer à Slaviansk dans un petit appartement, avec des chats, ayant apparemment terminé un contrat et n’ayant pas souhaité le renouveler.

Dorota Kwietniewska (17 décembre 1979-), originaire de Gdynia, Pologne, elle vînt en Ukraine pour s’enrôler dans la Légion internationale, servant comme infirmière militaire. Sa photo fut publiée par le site Nemezida (juillet 2024), la montrant en uniforme avec les couleurs polonaises. Elle se lia au Français Charlie Logereau, avec qui elle eut une relation amoureuse et lui donna une plaque avec son nom. Le Français fut tué dans l’été 2024, et cette plaque fut découverte sur lui lorsque son corps fut très tardivement relevé et identifié.

Daria Kremliova, épouse Bovina (22 mai 1986-), alias Koukouyouk, alias Savchenko, alias DSHK, originaire de Moscou, Russie, sa famille s’installa ensuite en Ukraine, à Kiev (vers 2010). Elle fut contaminée rapidement par l’idéologie néonazie et bandériste. Elle se maria très jeune sans avoir fait d’études, et mis au monde une petite fille, Maria Koukouyouk (aujourd’hui adulte). Elle divorça plus tard et participa aux émeutes et violences du Maïdan (hiver 2013-2014). Pendant toute sa jeunesse, elle participa à des manifestations néonazies et traîna dans les milieux paramilitaires et diverses organisations bandéristes. Elle se fit tatouer, notamment du Soleil Noir, cher à Heinrich Himmler. Elle s’enrôla dans l’armée ukrainienne au moment de l’opération spéciale russe (printemps 2022), et se maria avec un néonazi ukrainien du nom de Pavel Bovine. Elle aurait été versée dans le bataillon de transfuges russes RDK (2022). Mais un membre du bataillon infirma cette information et indiqua qu’elle était membre du parti néonazi Pravy Sektor, et servait dans le DUK (2023). Elle portait entre autre, l’insigne de la ROA, l’armée collaborationniste de transfuges soviétiques qui servirent aux côtés des nazis allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Elle aime aussi s’afficher avec une casquette d’officier SS, et porte régulièrement l’insigne de la division SS Totenkopf, la division des camps de la mort.

Keti Lechkacheli (1994-), originaire de Géorgie, mais possédant la double nationalité géorgienne et russe. Elle fit des études dans une université privée, dans le domaine de la santé, puis fut admise dans une université privée à Dubaï. Une partie de sa famille avait émigré auparavant aux États-Unis et étaient des membres du parti politique de Saakachvili. Elle tenta de devenir influenceuse sur YouTube en fondant une chaîne sur les conseils de beauté et sur la mode. N’ayant pas tellement réussi, elle commença à voyager et se trouvait au début de l’année 2022, à Berlin. Elle déclara de manière mensongère avoir travaillé à cette époque dans une clinique spécialisée dans le Coronavirus, comme médecin, n’ayant jamais eu de diplôme dans ce domaine et ne parlant pas l’allemand. Elle travailla dans une association de défense des droits de l’Homme en Géorgie financée par l’USAID, et déchira son passeport russe publiquement avant de partir en Ukraine pour s’engager dans la Légion Nationale géorgienne (printemps 2022). Elle fut envoyée se former pour entrer dans le corps médical, et devînt ambulancière. Elle affirma qu’elle était devenue tireuse d’élite. Elle a tenu depuis des propos russophobes et racistes d’une extrême violence, appelant la population géorgienne à agresser et violenter les touristes russes dans son pays. Elle s’afficha bientôt avec le néonazi biélorusse Daniel Lyashouk, un ancien porte-parole du bataillon de représailles Tornado, célèbre pour ses horribles exactions, viols et tortures contre les populations civiles du Donbass (juin). Elle passa pas mal de temps à demander des fonds à ses abonnés sur les réseaux sociaux, ce qui devînt le principal de son activité, en se montrant dans des situations « guerrières » sensées se dérouler sur le front. Elle est beaucoup utilisée comme icône de propagande. Après une longue attente, elle fut enfin réellement envoyée sur le front au début de l’automne, dans la région de Liman (octobre 2022). Elle était toujours en vie en 2024.

Glenna Manchego (?-), originaire de Salt Lake City, Utah, USA, elle servit un moment dans la marine US, terminant son service au grade de sergent. Elle rejoignit l’Ukraine pour s’enrôler dans la Légion internationale (1er avril 2022), versée dans le 2e bataillon. Obèse, elle fut cantonnée au rôle de porte-parole et recruteuse. Dans un article larmoyant sur la légion internationale qui affirmait que les enrôlés n’étaient pas des mercenaires, elle fut interviewée et déclara (13 juin): « Quand j’ai vu ce qui arrivait aux Ukrainiens à la télévision, je ne pouvais pas croire ce que je voyais, je ne pouvais pas croire que c’était humainement possible et ensuite j’ai vu l’appel de Zelensky au monde. Si tu viens, nous t’armerons, bats-toi pour nous ! Je suis arrivée ici le 1er avril, et je suis bientôt allée à Kharkov, et là j’ai vu le mal. Je ne pouvais croire qu’un humain puisse faire ça à un autre humain, jusqu’à ce que j’y arrive ». Exemple typique du zombie de télévision, n’ayant de toute façon rien vu des mensongères accusations d’atrocités qui auraient été commises par les Russes, elle végéta ensuite à l’arrière du front. Elle fut finalement envoyée au combat (début 2023). Ses réseaux sociaux sont ensuite devenus inactifs, mais elle fut encore montrée par un reportage, avec un drapeau américain et servant en fait dans une ambulance (29 août 2023). Sa photo fut publiée par le site Nemezida (juillet 2024), montrant une métis du début de la trentaine.

Lisa Mattaliano (8 septembre ?-), alias Madame Lisa, originaire des USA, néonazie assumée membre du Nazi Freedom Party, elle gérait un groupe de recrutement de mercenaires pour un groupe de combattants anglo-saxons en Ukraine, dénommé Team Ukraine International Volunteer Corps. Elle réussit à attirer plus de 15 000 abonnés sur une page Facebook. Elle gérait un canal privé Telegram et proposait des « Safaris bolcheviques », comprendre des séjours en Ukraine pour aller tuer des Russes. Elle se présentait aussi avec un humour cynique comme « une agent de voyage », proposant « des thérapies récréatives alternatives », toujours selon l’idée de tuer des Russes en Ukraine. Après la tentative d’assassinat de Trump par Ryan Wesley Routh, elle prit la précaution de renommer le groupe. Elle parle l’Ukrainien et est une descendante de la diaspora bandériste qui prit la fuite d’Europe entre 1945 et 1955 essentiellement. Elle affiche clairement des opinions bandéristes et néonazies, se réclamant de l’American Banderite Network, affichant des têtes de mort, le Trizoub* ultranationaliste ukrainien, l’insigne de la 2e division SS Das Reich, et le Soleil Noir cher à Heinrich Himmler.

Katherine Mielniczuk (1997-24 décembre 2023), originaire de Pologne mais ayant émigré au Royaume-Uni, vivant à Westerham, Kent. Elle étudia la chimie en Angleterre et travailla ensuite dans un hôpital. Elle vînt en Ukraine au début de l’opération spéciale russe (mars 2022), tenta d’aider à faire sortir des « réfugiés ukrainiens », puis s’afficha avec des armes, notamment un fusil d’assaut avec silencieux. Elle affirma ensuite servir comme infirmière dans une unité d’assaut, mais servit en réalité comme soldate (octobre 2023). Elle mourut dans des circonstances étranges, dans son lit, le 24 décembre 2023. Un média britannique affirma qu’elle était morte d’un arrêt du cœur et qu’il n’y avait pas de problèmes autour de sa mort (confirmé par sa famille, 30 décembre). Elle avait déclaré être lesbienne. Sa photo fut publiée par le site Nemezida (juillet 2024).

Jennifer Anne Mulee (23 octobre 1975-), originaire de Huntington Beach, Californie, USA, elle s’enrôla dans l’armée US, et fut engagée en Afghanistan (2019-2020). Divorcée, deux enfants, elle travaillait comme infirmière, et vînt s’enrôler dans la Légion Internationale ukrainienne (automne 2022). Elle participa à des combats dans la région de Liman, d’Artiomovsk, de Slaviansk, d’Izioum entre autres. Elle fut couchée sur une liste de 5 déserteurs étrangers recherchés en Ukraine (automne 2023). Un groupe de hackers russes réussit à pirater des documents dont l’un demandait aux services compétents si ces personnes avaient réussi à passer la frontière ukrainienne. Il est très probable qu’elle déserta et prit la fuite d’Ukraine, comme de nombreux mercenaires arrivés dans les premiers et effrayés de ce qu’ils découvrirent. Son profil fut publié par TrackANaziMerc, montrant une femme au visage dur, paraissant beaucoup plus âgée que son âge réel, et se mettant en scène dans de nombreuses photos (en équipement complet, drapeau américain, insigne nationaliste ukrainienne, croix rouge et croissant rouge). Sa photo fut publiée par le site Nemezida (juillet 2024).

Maeva-Claire-Eugénie Naudon (12 août 1991-23 mai 2023), originaire de Niort, elle se maria à Vallans (22 mai 2021), avec un certain Johannes Cornelius Uys (qui ne semble pas être d’origine française). Elle vînt en Ukraine pour s’enrôler dans la Légion internationale ukrainienne, mais les médias français affirment qu’elle était «en mission humanitaire ». Elle fut tuée au front, à 31 ans, le 23 mai 2023, dans les débuts de la contre-offensive ukrainienne ratée. Un hommage lui fut rendu dans le Conseil municipal de Vallans, en compagnie du maire Cédric Bouchet (9 juin 2023). Les Ukrainiens d’un site du culte bandériste des morts confirmèrent sa mort au début de l’année 2025. Cette publication affirmait qu’elle était une combattante (Mémorial international des volontaires pour l’Ukraine). Son profil pose des questions, entre une véritable humanitaire, une « humanitaire » de façade, ou même une agente des services secrets français. Son association humanitaire mène en effet à une grosse structure, menant à toute une organisation tentaculaire d’ONG, dont les financements se perdent vers des structures britanniques, américaines ou européennes de structures telles l’USAID. Un fait parle pour la troisième solution, c’est le silence de l’association humanitaire, et l’absence d’informations ou de scandale créé par la propagande occidentale à sa mort.

Polina Ostanina (23 décembre 1996-), alias La Pologne, originaire d’Ijevsk, Russie, elle s’afficha très jeune dans les réseaux néonazis russes, et publia sur ses réseaux sociaux des slogans, images et insignes néonazis. Pour des raisons idéologiques, elle se rendit en Ukraine pour s’enrôler comme infirmière militaire (été 2022). Elle fut versée dans le bataillon de transfuges russes RDK* (2023), et participa à des incursions sur le territoire russe, dans la région de Belgorod et Briansk (2 mars 2023). Durant cette équipée sauvage, elle participa à l’assassinat de civils et à des crimes de guerre. Elle est recherchée en Russie pour ces crimes et pour l’apologie du nazisme. Elle était enregistrée comme habitante de la ville de Kiev.

Nanis Mayerli Rodriguez Castaneda (?-août ou septembre 2025), alias Nana, originaire d’El Yopal, Casanare, Colombie. Elle fit des études et s’enrôla dans l’armée colombienne (contrat d’une année), puis travailla ensuite comme travailleuse sociale, dans son pays. Alors qu’elle avait un enfant âgé de 5 ans, elle décida de venir s’enrôler en Ukraine (mars 2025). Elle fut intégrée dans la 117e brigade de Défense Territoriale de Soumy. Elle fut envoyée avec son unité dans la région de Iampol, secteur Sud de la ligne de Liman. Elle servait comme fantassin et infirmière, mais son groupe fut décimé. Elle tenta de lancer un appel à l’aide, mais personne ne vient à son aide, dans un secteur où l’armée russe a lancé une vaste offensive. Elle fut bientôt portée disparue, son corps fut relevé par les Russes, et des photos publiées dans les réseaux russes, notamment par le canal Telegram TrackANaziMerc (septembre 2025).

Brittney Shki-Glizis (10 mai 1993-), alias Captain, originaire de la région de l’Ontario, Canada, Amérindienne de la tribu des Anishinaabe. Elle s’enrôla dans les forces canadiennes et servit dans les forces blindées. Son arrière-grand-père avait servit contre l’Allemagne nazie en Europe. Elle fut envoyée en Pologne pour former des équipages sur les premiers Leopard-2 et entraîner des soldats ukrainiens (printemps 2023). Elle vînt en Ukraine (février 2024), et fut envoyée dans la 25e brigade aéroportée de l’Ukraine, mais se plaignit bientôt de la misogynie et de vexations. Elle fut envoyée avec des renforts à la défense de Pokrovsk, mais décida bientôt de quitter le pays, sans donner plus de précisions, probablement ce qu’elle vit ne l’incita pas à donner sa vie pour l’Ukraine.

Anaïs Tlili (1999-), alias Tatou Ania, ou la Blonde, originaire de France et de Belgique, avec des origines polonaises. Elle fut amputée de la jambe droite, ou naquit avec un problème majeur à ce niveau, qui la contraignit à porter une prothèse. Elle n’avait pas d’expérience militaire. Elle vînt en Ukraine pour s’enrôler dans la Légion Internationale ukrainienne, enregistrée dans le 4e bataillon. Son nom apparut suite à un hack des Russes de documents ukrainiens internes à la Légion internationale. Ce hack conduisit à la publication de près de 500 noms, avec toutes les informations d’état-civil, l’expérience militaire, et d’autres informations sur les futurs enrôlés (novembre 2023). Ayant la nationalité belge et française, elle fut mise en scène très vite par la propagande de Xavier Tytelman, et apparut dans de nombreuses publications. Elle récolta des fonds importants, pour acheter du matériel et des armes, de l’équipement, pour les soldats ukrainiens, notamment pour une brigade de l’armée régulière (2022-2025). Elle monta en puissance à partir de 2024, vint sur le front et s’afficha avec un uniforme, gilet pare-balles, et casque, et avec des insignes bandéristes. La jeune femme apparut dans une vidéo capturée par les Russes (février 2025), sur le réseau d’une Française que nous ne connaissions pas du tout à cette date. Affublée d’un uniforme ukrainien, d’un gilet pare-balles, portant une demi-douzaine de patchs, dont les couleurs de la France, son discours s’était encore radicalisée, au point qu’elle ne terminait plus ses vidéos que par le cri lancé par Bandera lors de son procès en Pologne (1935), cri ultranationaliste équivalent à « Heil Hitler »… Elle était active sur un compte TikTok et se rapprocha de plus en plus de Xavier Tytelman. Elle était liée également au groupe français ultranationaliste et néonazi du GUD et à OuestCasual. Sous une apparence « bon enfant », toujours affublée d’une cagoule militaire, avec un langage qui s’adresse aux plus jeunes, avec des sourires et une certaine intelligence de la mise en scène, elle fit recette et était capable de rassembler des dizaines de milliers d’euros, pour acheter jusqu’à un véhicule militaire. Nous savons que bien qu’accréditée par l’armée ukrainienne, et semblant être à la suite d’une des brigades, son handicap ne lui a pas permis d’être réellement une combattante. Elle est devenue cependant une racoleuse de fonds et une propagandiste, qui grâce à son âge fraye dans des milieux plutôt inaccessibles. En 2025, elle s’est mise en scène plusieurs fois, notamment avec une arme automatiques et faisant un doigt d’honneur « à la Russie », ou encore en compagnie de Xavier Tytelman, portant un t-shirt « Fuck Putin », se radicalisant dans la haine et les provocations racistes et russophobes.

Daniela Zapata Mendez (?-), alias Mendez, originaire de Medellin, Antioquia, Colombie, ayant exercée le métier d’escort girl, ou une activité dans l’industrie du sexe. De nombreuses photos explicites existent d’elles, publiées par les Russes, la montrant en petites tenues, montrant largement ses formes, ou dans des positions provocatrices sur un lit, ou dans une ambiance « discothèque ». Elle vînt s’enrôler en Ukraine dans la Légion internationale (2025). Des photos d’elles furent publiées par les canaux russes, notamment d’elle en uniforme ukrainien (octobre 2025).


* Azov, le RDK, le Pravy Sektor, l’OUDA, le Trizoub sont des organisations interdites en Fédération de Russie, pour l’extrémisme, pour l’apologie du terrorisme, pour être des organisations terroristes et pour l’incitation à la haine raciale.

IR
Laurent Brayard - Лоран Браяр

Laurent Brayard - Лоран Браяр

Reporter de guerre, historien de formation, sur la ligne de front du Donbass depuis 2015, spécialiste de l'armée ukrainienne, du SBU et de leurs crimes de guerre. Auteur du livre Ukraine, le Royaume de la désinformation.

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