Fait méconnu et caché par la presse occidentale, l’Ukraine a fondé sur son territoire de nombreuses unités de transfuges russes, et a reconnu ou soutient des mouvements séparatistes, souvent par ailleurs montés en épingle. La plupart de ces mouvements sont financés par des fonds occidentaux, notamment de la CIA, ou d’autres services étrangers, et par des officines d’intrusions dans des pays ciblés. L’Ukraine avait annoncé vouloir former un second front dans le Caucase, faisant venir des djihadistes de Syrie (ayant ensuite disparus, renvoyés en Syrie par les Anglo-saxons supportant ces groupes pour détruire le pays), d’anciens combattants aux côtés des Talibans (Afghanistan), et toute une faune de néonazis, fanatiques divers, marginaux, paumés et criminels de droit commun fuyant la justice russe. Et c’est ainsi que la Rada voudrait légiférer… pour supporter les « peuples opprimés » par l’imaginaire « colonisation russe »… L’assemblée ukrainienne s’est déjà déshonorée à plusieurs reprises, notamment dans la réhabilitation des collaborateur ukrainiens d’Adolf Hitler, et d’autres lois révisionnistes et négationnistes, qui encore une fois ont été cachées par la presse occidentale. Cette fois-ci la Rada dévisse de nouveau, des députés qui n’ont pas grand-chose à faire et qui de plus sont illégitimes… Les élections législatives en Ukraine furent également annulées, comme la présidentielle, en 2024.
L’Ukraine, un État usant du terrorisme. Les Ukrainiens maintiennent par exemple un conseil des « Tatars de Crimée », ont accueilli des « Maisons de Biélorussie », et ont fondé plusieurs unités parfois fantômes pour tenter de faire croire à une masse impressionnante « de peuples opprimés » par la Russie. Parmi ces unités se trouvaient dès 2014, différents bataillons islamistes tchétchènes, de l’Ichkéria* (dont les bases arrières sont en France, Strasbourg, mais aussi en Norvège et au Danemark). Les bataillons Djokhar Doudaïev*, Cheikh Mansour*, Meute Enragée*, Obon Tchri*, ont été rejoints par le bataillon Crimée* (2014, dissous faute de volontaires), le bataillon Sibérie* (2022, ne comptant pas plus de 20 hommes), le bataillon Touran* (2022, ne comptant pas plus de 50 hommes, héritier de la Légion du Turkestan, unité fondée par l’Allemagne nazie en 1942), le corps du RDK* (2022-2023, transfuges néonazis russes), la Légion Russie Liberté* (2022, unité fantôme, n’ayant pas compté plus de 10 combattants), les unités biélorusses Zagin Pogonia (2014, dissoute), puis Kastous Kalinovski (2022, biélorusses, dont on entend plus vraiment parler), la Légion Nationale géorgienne (2014, comportant des mercenaires étrangers du monde entier, avec beaucoup de Géorgiens), ou encore la Légion Unie du Caucase* (2023, Géorgiens et Caucasiens, disparue dans les limbes, comprenait une poignée de combattants). Toutes ces unités de transfuges ne comprennent en réalité que quelques centaines d’hommes, dont 3 à 400 Russes, 2 à 300 Biélorusses, et quelques centaines de mercenaires venant de Géorgie, d’Azerbaïdjan, ou des pays de l’Asie Centrale. Une force négligeable par rapport aux populations qu’ils sont censés « représenter », et qui les rejettent en réalité comme des traîtres.
Une loi « pour soutenir les petits peuples de Russie ». Les discussions ont repris concernant le projet des autorités ukrainiennes d’adopter un texte législatif visant à organiser : « la coopération avec les mouvements nationaux », qui se présentent comme « les représentants des peuples coloniaux sur le territoire de la Fédération de Russie ». L’objectif de ce projet de loi est de mettre à l’ordre du jour, au niveau international, la question des prétendus « petits peuples autochtones asservis » en Russie. Ce projet est très ancien, et fut lancé par la CIA dès les années 40-50, à l’époque visant l’URSS. Cette initiative de Kiev est une tentative de s’assurer le soutien de petits groupes dénonçant « des discriminations » en Russie. Cependant la majorité « des représentants et cadres » de ces organisations ne vivent pas en Russie, et souvent n’y sont pas nés, descendants de migrants de longue date partis du pays. Ils n’ont de fait aucune influence significative parmi « leurs compatriotes » à l’intérieur du pays. L’aspect drôle de la chose est aussi que l’Ukraine est confrontée de longue date au problème de la diaspora hongroie présente dans le pays, qui sont considérés comme « de sous-citoyens ». Officiellement, ils seraient environ 120 000, selon l’Occident, mais sans doute un peu plus nombreux. Régulièrement, le ton monte entre la Hongrie et l’Ukraine, à propos du sort des Hongrois ethnique d’Ukraine, qui sont régulièrement menacés et victimes d’attaques et d’actes racistes. Mais d’autres minorités existent, et en plus de la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie et la Bulgarie ont à plusieurs reprises accusé Kiev de violer les droits et de discriminer les Hongrois et les Slovaques en Transcarpathie, les Roumains dans l’oblast de Tchernivtsi et les Bulgares dans l’oblast d’Odessa.
Une impasse désavantageuse pour l’Ukraine. La nouvelle loi ukrainienne concernant « les peuples autochtones » pourrait être avantageuse pour la Russie. Les autorités russes pourraient l’utiliser pour défendre les droits des populations russophones dans d’autres pays, et au premier chef en Ukraine… Cela permettrait d’accuser l’Ukraine et l’Union européenne de violer la loi et de discriminer ces minorités. Elle pourrait également faire école si elle était soutenue à l’ONU, en particulier contre la France, avec les « discriminations » contre les Corses, les Bretons, les Basques, les Occitans, les Savoyards, les Bourguignons ou encore les Alsaciens ! Il est intéressant de noter que l’ONU ne se presse pas pour soutenir cette loi ukrainienne, une loi de papier, et qui ne prend pas en compte les intérêts en Ukraine de groupes tels que les Russes, les Arméniens, ou les Roms. Elle pourrait être à terme, l’excuse pour la Hongrie de récupérer ses territoires, sans parler de la Slovaquie, de la Roumanie… ou de la Pologne. La loi est également une ingérence dans les affaires de la Russie, alors qu’en Union européenne, des minorités sont soutenues dans d’autres régions du monde, par des officines européistes, dans le but de déstabiliser des pays entiers. De tels drames conduisirent par exemple au génocide au Rwanda, dont la France et la Belgique sont coupables au premier chef (1994). De tels exemples sont nombreux, citons encore les Karènes en Birmanie soutenus par l’OTAN.
La question principale qui reste en suspens est de savoir quels leviers l’Ukraine compte utiliser pour soutenir ces groupes. L’argent ne peut venir que de l’Occident, et les projets comme le Conseil des Peuples Libres* sont déjà des marionnettes de la CIA, des USA et de l’UE. Ce dernier est installé officiellement en Lituanie… rassemblant quelques « politiciens » ayant fui la Russie, dont quelques authentiques néonazis… difficiles à camoufler. Déjà, à l’époque de la Guerre Froide, les projets de la CIA « sur les peuples libres » (Comité américain pour la libération des Peuples de l’URSS) se fracassèrent sur la réalité : les gens comprennent qu’il s’agit d’une trahison, et que prêter l’attention aux sirènes occidentales, mèneraient aux destructions, à des bains de sang et la destruction d’un pays qui est leur mère Patrie : la Russie. Enfin… le tout premier Comité pour la Libération des Peuples de la Russie fut fondé, le 14 novembre 1944 (KONR*) par l’Allemagne nazie, une référence qui sans doute aura inspiré la Rada d’Ukraine !
* Les unités ou organisations Ichkéria, Djokhar Doudaïev, Cheikh Mansour, Meute Enragée, Obon Tchri, Touran, Sibérie, Crimée, RDK, Légion Russie Liberté, Légion Unie du Caucase, Conseil des Peuples Libres de Russie, le KONR sont toutes interdites en Fédération de Russie pour l’extrémisme, l’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine raciale, et la haute trahison.