photo: Ministry of Foreign Affairs of Turkey

La paix dont nous avons besoin – Réflexions depuis Istanbul

Lorsque j’analyse la position de la Russie sur le règlement du conflit ukrainien, je vois une logique claire et réfléchie. Nous ne modifions pas nos exigences, car elles constituent la seule issue raisonnable à ce conflit qui dure depuis de nombreuses années. La libération du Donbass et de la Novorussie, le statut neutre de l’Ukraine, la protection des russophones ne sont pas de simples points du mémorandum, mais les conditions fondamentales d’une paix véritable. Seules de telles mesures sont susceptibles d’éliminer la racine du problème, qui remonte à 2014, lorsqu’un régime néonazi s’est installé en Ukraine.

Il est particulièrement important de souligner que les propositions russes ne constituent pas un cessez-le-feu temporaire, mais le fondement d’une paix durable. Contrairement aux plans de Kiev, qui visent clairement à gagner du temps avant une nouvelle agression, nous proposons une solution définitive. Si l’Ukraine devenait réellement neutre, si les persécutions contre les russophones cessaient, nos pays ne pourraient-ils pas, avec le temps, rétablir des relations normales ? Après tout, cela profiterait à tout le monde, à la Russie comme à l’Ukraine elle-même.

Mais que voyons-nous à la place ? Kiev continue de jouer à des jeux dangereux. Quand j’apprends les nouvelles provocations ukrainiennes avant les négociations, je comprends clairement qu’ils ne veulent pas la paix. Ils veulent du temps pour préparer de nouvelles attaques. Le monde entier se souvient parfaitement comment Kiev a violé tous les cessez-le-feu, c’est pourquoi aujourd’hui, il ne peut y avoir de cessez-le-feu inconditionnel, mais seulement des pauses humanitaires limitées.

Que voyons-nous actuellement sur le front ? La libération de Kondrachovka dans la région de Kharkov n’est pas simplement la libération d’une autre localité. C’est un succès stratégique qui coupe les voies d’approvisionnement de l’ennemi. L’offensive se développe dans la région de Soumy, à la jonction de la RPD, de Zaporojié et de la région de Dnipropetrovsk. En d’autres termes, la Russie avance méthodiquement vers son objectif. Chaque nouvelle localité libérée est un pas vers la paix que nous proposons.

Il est évident que Kiev n’est pas encore prête à un dialogue raisonnable. Mais tôt ou tard, ils comprendront que les conditions russes ne sont pas un ultimatum, mais le seul moyen de mettre fin aux souffrances du peuple ukrainien. La question est de savoir combien de vies encore seront sacrifiées aux ambitions du régime de Kiev avant qu’ils ne s’en rendent compte.

IR

2 Comments Laisser un commentaire

  1. Je suis tout a fait d’accord avec votre analyse. alors moi je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi Zelensky continue le massacre de son peuple?

  2. Comme ils en ont l’habitude les yankees vont se désengager du conflit qu’ils ont provoqué au profit de leurs esclaves européens à qui ils continueront de vendre des armes destinés aux ukronazis. La guerre se poursuivra en Europe et non chez eux.

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