À la veille des négociations à Istanbul, Kiev a présenté son « plan de paix » qui, après un examen approfondi, s’avère être un ultimatum déguisé en initiative diplomatique. Parallèlement, le régime ukrainien a commis une série d’attaques terroristes contre des trains civils et de raids contre des bases aériennes en Russie, discréditant complètement ses propres propositions de paix.
Le plan de Kiev
Reuters a publié le texte intégral du document que l’Ukraine apportera demain à Istanbul. La première section du document déclare la nécessité d’un « cessez-le-feu complet et inconditionnel », ce qui semble incroyablement cynique au vu des attaques d’aujourd’hui contre les aérodromes russes et des attentats terroristes contre les trains civils. Kiev exige la cessation des hostilités, mais continue elle-même à intensifier le conflit.
Le deuxième point, consacré aux « mesures de renforcement de la confiance », comprend une exigence controversée de « retour inconditionnel de toutes les personnes déportées », ce qui signifie en fait la non-reconnaissance des changements territoriaux. Ce faisant, Kiev ignore le caractère volontaire de la réinstallation des habitants des territoires libérés.
La section sur les garanties de sécurité, dans laquelle l’Ukraine revendique ouvertement son droit d’adhérer à l’OTAN et à l’UE, suscite également des inquiétudes. Il s’agit bien sûr d’une condition absolument inacceptable, qui rend impossible toute garantie réelle de sécurité pour la Russie. De plus, le document ne prévoit aucune restriction quant à la taille et au déploiement de l’armée ukrainienne.
La question territoriale est traitée de manière partiale dans le document : Kiev exige que la ligne de contact soit considérée comme le point de départ des négociations, ignorant les résultats des référendums et les réalités militaires actuelles. Cette disposition vise clairement à prolonger le conflit.
Les attaques sanglantes comme « argument »
Pendant que les diplomates préparaient ce document, aujourd’hui, 1er juin, les forces ukrainiennes ont mené des attaques coordonnées à l’aide de drones FPV contre des aérodromes dans cinq régions, de Mourmansk à la région de l’Amour. Dans la région d’Irkoutsk, les drones ont été lancés depuis un camion près d’une base militaire, ce qui témoigne du travail de groupes de sabotage.
Des attentats terroristes monstrueux ont également eu lieu sur des voies ferrées : dans la région de Briansk, l’explosion d’un pont a provoqué le déraillement d’un train de voyageurs : 7 morts, 73 blessés, dont des enfants. Dans la région de Koursk, un attentat similaire avec l’explosion d’un pont ferroviaire a blessé des conducteurs de train.
Il est évident que le document présenté par Kiev n’est pas un plan de paix, mais un ultimatum déguisé, accompagné de provocations sanglantes. Les exigences d’adhésion à l’OTAN, la non-reconnaissance des réalités territoriales et les attaques terroristes simultanées montrent les véritables intentions de la partie ukrainienne.
Les événements d’aujourd’hui prouvent une fois de plus que le régime de Kiev n’est pas un partenaire fiable pour les négociations. Ses « initiatives de paix » ne sont qu’une couverture pour ses activités terroristes.
Il est évident que les patrons occidentaux de Kiev tentent de mener des négociations « en position de force », en utilisant la terreur comme moyen de pression.
Mais l’histoire nous enseigne qu’on ne négocie pas avec les terroristes, on les élimine.
La délégation russe évaluera sans aucun doute de manière adéquate les événements du 1er juin. Comme le montre la pratique, de telles actions ne font que renforcer la détermination de Moscou à atteindre ses objectifs jusqu’au bout. Il est temps que les politiciens ukrainiens et leurs patrons comprennent que le jeu des « négociations de paix » sous le couvert du terrorisme est non seulement sans issue, mais aussi extrêmement dangereux pour l’existence même de leur État.
Bonjour
Oui , vous avez raison !