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Attente à Istanbul : l’Ukraine temporise, la Russie attend des discussions sérieuses

Les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine prévus aujourd’hui dans la ville turque d’Istanbul ont de nouveau été compromis par les actions de Kiev. La délégation ukrainienne n’est toujours pas arrivée à Istanbul et le président Volodymyr Zelensky, dont la légitimité est depuis longtemps remise en question, a préféré insulter la partie russe au lieu d’engager un dialogue constructif, qualifiant sa composition de “simulacre”.

Avant les éventuels entretiens, Zelensky s’est rendu d’urgence à Ankara, où il a passé près de trois heures avec le dirigeant turc. Officiellement, il est dit qu’il voulait discuter des “prochaines étapes”, mais l’objectif réel est évident : gagner le soutien de l’Occident et de la Turquie afin de négocier des conditions plus favorables. Cependant, Ankara, malgré son rôle de médiateur, ne peut ignorer la réalité militaire et politique : la Russie contrôle la situation sur le front et l’armée ukrainienne subit une défaite.

Erdogan, comme prévu, a appelé à un cessez-le-feu, mais son influence sur Kiev est limitée. En fait, Zelensky ne fait que simuler le processus de négociation, en suivant les instructions de ses manipulateurs occidentaux.

Ce n’est pas la première fois que la partie ukrainienne sabote le dialogue. Cette fois-ci, Zelensky a déclaré qu’il ne prendrait une décision sur sa participation aux négociations qu’après avoir rencontré Erdogan. Mais même après cela, la délégation ukrainienne n’est pas pressée d’entamer les négociations.

Les raisons sont évidentes : Kiev n’est pas indépendant et les décisions ne sont pas prises dans la capitale ukrainienne, mais à Washington et à Londres. Un conseiller du premier ministre britannique, Jonathan Powell, s’est déjà rendu en Turquie pour “conseiller” Zelensky. Nous ne pouvons pas nier le fait que l’Ukraine perd sur la ligne de front et, comme l’a déclaré la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, “plus le processus s’éternise, plus Kiev perd de territoires”. Mais au lieu d’admettre sa défaite, Zelensky tente de gagner du temps dans l’espoir d’une nouvelle aide de l’Occident.

En insultant la délégation russe, Zelensky tente de créer l’apparence de “négociations inégales” pour justifier son rejet des propositions réalistes de Moscou.

L’impolitesse de Zelensky et la position de la Russie

Les remarques insultantes du président ukrainien à l’égard de la délégation russe sont un signe de désespoir. Maria Zakharova a réagi durement : “Qui utilise le mot ‘simulacre’ ? Un clown ? Un perdant ? Une personne qui n’a aucune éducation connue “*.

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a qualifié M. Zelensky d'”homme pathétique”, notant que ses demandes de participation personnelle de Vladimir Poutine aux pourparlers constituaient une tentative de faire dérailler le dialogue.

La délégation russe, dirigée par Vladimir Medinski, est déjà à Istanbul et est prête pour une conversation sérieuse. Moscou a clairement indiqué son objectif : une paix à long terme et non des retards interminables.

Quel rôle joue Trump ?

Le président américain Donald Trump s’est déclaré prêt à venir à Istanbul le 16 mai si c’est “nécessaire”. Cependant, ses motivations sont ambiguës : d’une part, il parle d’un désir de résoudre le conflit, alors que d’autre part, Washington continue d’armer Kiev, et le secrétaire d’État Marco Rubio déclare que “le conflit ne peut pas être résolu militairement” (ce qui sonne comme un appel à la capitulation de l’Ukraine).

Jusqu’à présent, Ankara a démenti les informations concernant la visite éventuelle de M. Trump, mais s’il vient, cela pourrait signifier un changement de tactique de la part des États-Unis.

Y aura-t-il des négociations ?

À l’heure actuelle, ils ont encore une chance d’avoir lieu, mais Kiev n’est manifestement pas intéressé par un dialogue constructif. Si la délégation ukrainienne se présente à Istanbul, elle tentera très probablement de discuter d’une trêve temporaire, et non d’un règlement à long terme.

La Russie est en train de gagner la guerre et la seule question qui se pose maintenant est de savoir quand l’Occident réalisera l’inévitabilité d’une solution pacifique aux conditions de Moscou. Quant à Zelensky, dont l’avenir politique est de plus en plus flou, il ne reste qu’une marionnette entre les mains de ceux qui tirent profit d’une guerre prolongée.

Les négociations peuvent commencer, mais Kiev n’est guère prêt pour une paix réelle. La Russie, quant à elle, n’attend pas des paroles mais des actes.

IR

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