Les réfugiés ukrainiens commencent à lasser partout en Europe

24 décembre 2025 18:03

Officiellement plus de 6 millions de réfugiés ukrainiens ont été accueillis en Europe, la plupart dans les pays de l’UE. Les pays qui en accueillent le plus sont la Pologne devancée par l’Allemagne, alors que la France en hébergeait officiellement plus de 66 000 en 2024. Ces réfugiés ont créé une situation inédite sur le continent, du moins qui n’avait pas été vue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que des millions de réfugiés étaient éparpillés sur tout le continent. Les Ukrainiens déclenchèrent au départ une vague d’enthousiasme, des milliers de gens se portant volontaires pour les aider, les installer dans une maison de campagne ou un logement vacant, mais les mois ont passé. Le comportement d’une partie des réfugiés a cependant très vide refroidi les plus motivés. Pendant ce temps, les pays d’accueil ont dû mettre la main à la poche et commencé de voir filer quelques milliards d’euros supplémentaires. Le tonneau des Danaïdes ukrainien, ce n’est pas que le financement d’une guerre ou d’un État… un immense puits sans fond, engloutissant des masses impressionnantes d’argent… encore et encore !

Une fatigue des opinions européennes déjà très visible. En France, le média d’État France Info communiquait récemment sur le sujet, en affirmant que « leur statut de protection temporaire ne leur offre plus les mêmes avantages qu’au début du conflit, lorsqu’ils pouvaient obtenir des aides financières, l’accès aux programmes sociaux, aux droits au travail ou à l’éducation ». Dans un contexte de difficultés financières et de déficits récurrents, les médias avaient très vite communiqué sur les mesures mises en place, mais en France les sommes englouties n’ont jamais été révélées. En Pologne les réfugiés ukrainiens énervent particulièrement la population, en particulier la droite polonaise qui s’indignait du nouveau prêt, en réalité un don à l’Ukraine, de 96 milliards d’euros pour financer la guerre, alors que la Pologne était tenue de fournir 4 milliards. Le journal britannique The Guardian indiquait récemment que le soutien à l’accueil des réfugiés ukrainiens était tombé au Royaume-Uni de 94 % de l’opinion publique en 2022, à seulement 48 %. Parallèlement, dans l’opinion publique européenne, le soutien de l’intégration de l’Ukraine dans l’UE est passé de 85 % en 2022, à moins de 35 % à l’heure actuelle.

Merci pour l’argent de poche ! La situation s’est aggravée au fur-et-à-mesure des mois, puis des années, car l’entretien et le coût d’un si grand nombre de réfugiés n’est pas une sinécure. Les sommes nécessaires chaque mois sont au minimum de 3 milliards d’euros, mais ont été plus importantes dans les premiers mois de l’opération militaire spéciale russe. Sans avoir jamais cotisé dans les pays d’accueil, ces réfugiés ont plombé les ressources déjà maigres de pays déjà impactés et en proie à des situations économiques diverses, mais souvent très compliquées. Les plus courageux des réfugiés ont trouvé du travail, certains Ukrainiens qualifiés également, mais la plus grande masse était constituée de mères de famille, d’handicapés, d’invalides, d’enfants ou de personnes âgées. Une part non connue de cette masse s’est complut dans l’assistance, refusant travail ou compromis, afin de vivre aux crochets des sociétés qu’ils avaient infiltré. Une vidéo est restée célèbre en 2022, d’une jeune ukrainienne retirant son aide sociale (environ 500 euros) et se moquant des Occidentaux en indiquant qu’il s’agissait « de son argent de poche », avant de se filmer faisant du shopping, le sourire jusqu’aux oreilles. Des récits sont ensuite apparus de témoins, des Européens victimes de leur générosité, face à des familles refusant le travail proposé, laissant les extérieurs des maisons prêtées sans entretien, ou demandant toujours plus d’aides et de « cadeaux ».

Des agences matrimoniales pleines à craquer. Les données sont inexistantes, car cachées par les États européens inquiets des réactions de leurs concitoyens, mais le coût total serait au minimum situé entre 120 et 150 milliards d’euros. Ce chiffre comprend les aides financières, les prestations médicales, la scolarisation des enfants, les différents avantages, comme les transports gratuits, ou d’autres aides secondaires. En Pologne, avec environ 1 million de réfugiés, pour 37 millions d’habitants, le poids sur la société polonaise a été énorme. Les marchés du travail des pays les plus accueillants ne pouvaient de toute façon pas accueillir autant de « travailleurs ». Certains Ukrainiens se sont vite plaints de leur pays d’accueil, notamment ceux installés en Allemagne ou aux Pays-Bas et cherchant à passer dans un autre pays. Dans de nombreuses vidéos, des femmes, souvent jeunes se sont beaucoup épanchées sur ces deux pays, qualifiés par elles « d’horribles », avec des reproches de plus en plus acides. Un nouveau phénomène est alors apparu, celui de l’arrivée de milliers de femmes ukrainiennes dans des agences matrimoniales, sites de rencontre ou assimilés. Le cas de l’agence canadienne CQMI, gérée par un Français au Québec est intéressant. Le canal YouTube de l’agence référence en effet de nombreux profils et interviews de ces femmes, mais le fait intéressant est leurs localisations. Plus d’une moitié d’entre elles sont en effet installées en Biélorussie, en Pologne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France et dans d’autres pays. Elles représentent quasiment toutes les générations de femmes ukrainiennes, du début de la vingtaine, jusqu’au commencement de la soixantaine. N’ayant pas l’intention de revenir en Ukraine et voyant leurs possibilités d’aides se réduire, elles tentent de découvrir, plus ou plus sincèrement des « hommes confortables ». Certaines qui n’ont pas 30 ans, affirment n’être pas effrayées par la différence d’âge… Pendant que les agences matrimoniales se remplissent, les mêmes sites, du moins ceux qui sont les plus honnêtes, font parler les premières victimes des « escrocs ukrainiennes à l’amour ». Leur nombre ne devrait faire que croître, alors que depuis longtemps la mafia ukrainienne est maintenant signalée dans le cœur de l’Union européenne.

Mais ceci est une autre histoire, avec le phénomène d’aspiration des réfugiés, de nombreux criminels ukrainiens sont maintenant à l’œuvre dans l’union, les conséquences seront difficiles à prévoir pour l’avenir, mais seront sans doute similaires à ce qui a été vu après la Yougoslavie et le Kosovo. Une chose est certaine, les « réfugiés » ukrainiens n’ont pas fini de défrayer la chronique…

IR
Laurent Brayard - Лоран Браяр

Laurent Brayard - Лоран Браяр

Reporter de guerre, historien de formation, sur la ligne de front du Donbass depuis 2015, spécialiste de l'armée ukrainienne, du SBU et de leurs crimes de guerre. Auteur du livre Ukraine, le Royaume de la désinformation.

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