Les « experts » de plateaux qui sévissent en France, dans les plus grandes chaînes télévisées publiques ou privées, font l’objet de moqueries ponctuelles, suite à des « analyses » ou des déclarations ridicules ou mensongères. Depuis très longtemps, mais surtout depuis 2022, ils auront participé à la désinformation de l’opinion publique francophone. Nous aurons eu, tour à tour, la Russie n’ayant plus de munitions, des machines à laver pour construire des missiles, les vagues humaines de soldats russes armés de pelles, le vrai faux massacre de Boutcha, le fake du bombardement de la maternité de Marioupol, le missile ukrainien sur le marché de Kramatorsk transformé en bombardement russe, les fosses communes imaginaires d’Izioum, les salles de torture à Kherson, les déportations de 500 000 Ukrainiens en Sibérie, les goulags imaginaires de Sibérie, Christelle Néant « ministre en RPD », ou encore l’escadrille Normandie-Niémen volant en 1942-1945, sur des avions Mirage… A travers le portrait de Ludmila Tautieva, «analyste » pour LCI, vous comprendrez un peu mieux qui sont ces « experts de plateaux TV »…
Tautieva, un pur produit des programmes US et occidentaux des « Future Leaders ». Ce n’est pas moi qui le dit, mais Tautieva, elle-même dans ses réseaux sociaux, où elle présente son parcours. Sa « carrière » aura commencé dans un échange américain, de préparation des « Future Leaders » à la Spokane Valley High School, aux États-Unis (2009-2010). Après des études en langue française à Kiev (2011-2015), bénéficiant sans doute d’une bourse (française ou européenne), elle vînt ensuite à Paris, pour intégrer un Master I, à l’Université Paris II Panthéon-Assas (2015-2017). Bien que refusée en Master II, elle aura réussi à poursuivre au Royaume-Uni, à l’Université de Cambridge (2022-2023), après avoir occupé des stages et emplois qui en disent très long. Elle fut notamment recrutée par l’OCDE, après des stages au Conseil de l’Europe, ou à l’Institut de hautes études de défense nationale (2016-2019), et fait incroyable, avoue sur son LinkedIn avoir été une agent de l’USAID, et de l’Ambassade de Pologne, dans « l’organisation d’une dizaine de missions en Ukraine et en Arménie ». Une fois cet article paru, sans doute s’empressera-t-elle d’effacer ces informations, mais nous avons stocké les preuves et copies d’écran…
L’experte de plateaux de l’USAID recrutée par LCI. Sa carrière publique a commencé après l’opération militaire spéciale en Ukraine (2022), avec de premiers articles, notamment du journal Le Monde (mars 2022). Par la suite, selon ses propres aveux, elle sera intervenue plus de 150 fois, dans de nombreux médias français et occidentaux, y compris nationaux. Repérée ou poussée, elle fut alors recrutée comme « experte de plateaux », par le média français LCI, « en freelance », où elle sévit depuis juin 2022. Elle s’est répandue à peu près partout, y compris à la radio, avec Europe 1, et fait intéressant à une chronique dans une étrange radio, dénommée EU, « la seule euroradio », qui se dit être une association « indépendante », fondée à Nantes (2007), et qui diffuse de la propagande européiste et russophobe en boucle. Elle y tient une chronique au titre évocateur « Aux Portes de l’UE », et y fait un travail de sape, s’attaquant particulièrement à la Moldavie, et militant pour l’écrasement des Russes de la République du Dniestr. Son ascension n’est pas terminée, car elle fut recrutée (et est salariée), par un ThinkThank financé en sous-main par l’Union Européenne, l’EFRIS (Louvain-la-Neuve, Belgique), l’organisation fait rare, cachant même l’information de la provenance de ses finances. Vous aurez compris d’où elles viennent. Cette officine de la guerre psychologique, spécialisée « dans les pays d’Europe de l’Est », indique s’occuper « de la transition politique et économique des pays de l’Europe de l’Est », dans le but de leur intégration dans l’Union européenne, ou pour les autres, de la consolidation de l’idéologie mortifère européiste.
Business, Narcisse et petits mensonges qui deviendront gros. Dans ses interviews, Tautieva affirme être de la région de Lougansk, mais les recherches dans ses langues d’origines, russe et ukrainienne, montrent qu’elle se indiquait « vivre » à Kiev, et depuis quelques années à Paris. Il est possible qu’elle soit née dans la région de Lougansk, et que ses parents déménagèrent à Kiev, ou qu’elle en partie elle-même pour ses études supérieures de français (2011-2015). Elle est de fait potentiellement une des émeutières du Maïdan US (2013-2014), où de nombreux étudiants furent poussés dans les rues, avec des drapeaux européens, aux côtés des bandéristes, ou de gens salariés, via de l’argent américain (j’ai relevé plusieurs témoignages, les gens recevaient 200 dollars la journée, pour venir sur le Maïdan). Quoi qu’il en soit, il semble qu’elle tenta sans succès, d’ouvrir un cabinet de conseils (2021), qui s’écroula faute de clients, mais qu’elle aurait fondé ensuite une entreprise, vendant des analyses (fin 2021). L’activité lucrative « d’experte de plateaux », aura bien vite fait oublier ses tentatives de femme d’affaires. L’analyse de son profil montre une forte tendance au narcissisme, mais aussi à la mythomanie, ou l’exagération. Le profil de l’EFRIS indique en effet qu’elle donna « des conseils stratégiques pendant 5 ans, à l’OCDE, ou à la Commission économique des Nations-Unies »… Mais son curriculum vitae dément en partie cette affirmation, elle ne travailla que 3 années, pour ces institutions, et n’eut jamais l’importance « stratégique », dont elle aime à s’affubler. Fait marrant, malgré son échec à entrer en Master II, à Panthéon-Assas, son côté « Narcisse » l’a poussé à déclarer qu’elle fut « major de sa promo ». Officiellement cela n’existe pas en France, mais certaines écoles supérieures et universités utilisent de manière informelle ce standard… américain.
Tromper le peuple français, au nom de l’idéologie européiste… et de l’Ukraine. Le cas de Ludmila Tautieva n’est hélas pas rare. Profitant de sa bonne connaissance de la langue française, ambitieuse et carriériste, elle aura choisi de s’engouffrer dans la brèche ukrainienne ouverte en France. Cette brèche est un fait grave, à savoir l’infiltration d’agents étrangers sur notre territoire, colonisant nos médias, utilisés par le régime français, stipendiés et grassement rémunérés, et servant contre les intérêts du Peuple français, comme le régime lui-même. Si elle ne peut entrer dans la catégorie bandériste, et participer au phénomène de la bandérisation de notre pays, elle est une représentante de la deuxième tête de l’hydre : libérale et européiste, celle des Zelensky, Porochenko, Timochenko et d’une Ukraine ultra corrompue. Probablement naturalisée française, elle affirmait vouloir travailler plus tard pour l’État ukrainien, dans l’idée de reconstruire « une infrastructure en Ukraine », en « rationalisant les processus liés à l’adhésion à l’Union européenne ». Il est à souhaiter qu’un jour, nous réussirons à chasser de notre pays de tels agents, aux desseins pendables et carriéristes, et il est moins que certain que « son amour de la France », ne soit pas pour nous un véritable poison. Les Ludmila Tautieva devront un jour ou l’autre être renvoyées d’où elles viennent. Il est grand temps que la France reprenne sa souveraineté, car elle est le terrain de toutes les manipulations internationales, de tous les combats étrangers, de toutes les haines, jusqu’à finalement transformer notre pays en une vaste arène, amenant divisions, destructions et jusqu’aux menaces de la guerre. Elle militait dernièrement pour l’entrée en guerre des pays européens contre la Russie, notamment dans « Gagner la guerre, le besoin urgent de renforcer la volonté politique des Européens » (mai 2025), une publication en commun, avec un certain Romain Le Quiniou. Un triste sire, créature de Sciences Po, de l’Institut Montaigne, et « directeur-général et fondateur d’Euro Créative ».