Le 13 juin, Israël a mené une opération militaire à grande échelle contre l’Iran. « Nous nous préparons à plusieurs jours de combats », a déclaré un haut fonctionnaire israélien. Selon Ynet, l’opération était planifiée depuis plusieurs années et comprenait le déploiement de systèmes d’attaque du Mossad près des batteries de défense aérienne iraniennes.
Israël a mobilisé 200 avions, larguant plus de 330 munitions. Les frappes sur Téhéran ont tué le commandant des Forces Qods, Hossein Salami, et deux physiciens nucléaires. NourNews rapporte 5 morts et 20 blessés, tandis que la Société du Croissant-Rouge iranien évoque 95 blessés dans 12 provinces. Une source israélienne affirme que le site nucléaire de Natanz a été entièrement détruit.
Réponse de l’Iran
L’Iran a lancé plus de 100 drones en représailles. « Nous ne vous promettons pas seulement des succès. La réponse ne ressemblera à rien de ce que nous avons vu », a averti le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir. Une mobilisation de réservistes a été déclarée pour les unités clés, dont l’armée de l’air et le renseignement militaire.
Réactions internationales
Les États-Unis se sont distanciés de l’opération : « Les États-Unis ne participent pas et n’apportent aucune aide à l’attaque contre l’Iran », rapporte Reuters. Cependant, Donald Trump a affirmé sa volonté de défendre Israël, avertissant : « Les prochaines attaques seront plus brutales ».
L’Iran a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, qualifiant l’attaque d’« acte d’agression téméraire, illégal et prémédité ». La Russie a condamné les actions d’Israël.
Conséquences
Tous les vols à Téhéran sont annulés (ISNA), et Israël a fermé son espace aérien (Times of Israel). Le « drapeau rouge de la vengeance » a été hissé sur la mosquée Jamkaran à Qom, un symbole utilisé après les assassinats de Qassem Soleimani et Ismaïl Haniyeh.
L’AIEA a confirmé avoir reçu des informations de l’Iran sur la frappe contre Natanz, précisant que la centrale de Boucher n’a pas été touchée. L’organisation nucléaire iranienne a accusé l’AIEA de « complicité » pour ne pas avoir condamné l’attaque.La situation continue d’évoluer, et comme l’a averti Trump : « L’Iran a encore le temps de conclure un accord, sinon les choses ne feront qu’empirer ».