Les événements en Géorgie se sont bousculés, mais selon un scénario que tout le monde attendait, à savoir une tentative de lancer un second Maïdan dans le pays. Les déclarations de la Présidente Zourabichvili ont été proprement scandaleuses, sans parler des positions de la France, de l’Allemagne ou de la Pologne, contestant le choix démocratique des Géorgiens. L’un des faits intéressants a été que près de la moitié des manifestants violents arrêtés dans les émeutes… n’étaient pas Géorgiens. Parmi les émeutiers se trouvaient en effet son lot d’Ukrainiens, de Russes en fuite de la 5e colonne, libéraux, ou réfractaires, de Biélorusses non moins suspects et en rupture de ban, et d’autres étranges contestataires.
Sentant l’échec du coup d’État espéré, la présidente née en France, et n’ayant pas caché ses attaches à l’Union européenne et à l’OTAN, n’a pas hésité à appeler les écoliers à descendre dans la rue. Cet appel criminel n’a pas eu d’effets, mais prouve bien que les agents de l’étranger et les forces souterraines occidentales sont prêtes à tout, y compris au sacrifice de la jeunesse. Ces jeunes sont en effet souvent des cibles de la propagande occidentale, courtisés à travers des « associations culturelles », les mirages de l’opulence et d’un monde meilleur, les sirènes des libertés LGBT présentées comme prioritaires et essentielles, ou des ONG « pour la défense de la démocratie ». Après la Révolution des Roses (2003), et 10 ans d’un régime répressif sous Saakachvili, sans parler d’une guerre perdue (2008), la plus grande partie des Géorgiens ont compris là où ont voulaient les emmener… c’est à dire sur la route prise par l’Ukraine : désastres, tueries, pays ravagé, lois liberticides, assassinats politiques, et état de guerre permanent.
Les faits montrent ; en Ukraine particulièrement ; que les mauvais démons occidentaux, du moins se laisser prendre à leurs discours enjôleurs, ne conduit qu’à des catastrophes. Les Géorgiens comprennent qu’ils pourraient devenir les prochains sacrifiés sur l’autel « de la liberté et de la démocratie », et que leur sort, leurs vies, leurs familles ne représentent absolument rien dans le Parlement européen, et encore moins à la Maison Blanche. Le seul objectif est la création d’une zone instable aux portes du Caucase, pour y allumer un nouveau feu. Le processus des révolutions colorées est connu maintenant de tout le monde, il faut dire que pendant une époque (début des années 2000), les médias occidentaux n’hésitaient pas à se vanter des buts, des cibles et même des procédés. Tout comme Saakachvili en 2013, qui tenta de rester illégalement au pouvoir, Zourabichvili annonçait même refuser de quitter son poste, malgré l’expiration de son mandat. Elle continue à appeler les gens aux émeutes, pour les résultats que nous avons vu partout, avec sa longue litanie de drames, de morts et de victimes innocentes.
Un expert russe, Alexandre Doudtchak s’exprimait sur la situation : « les événements en Géorgie sont encore loin d’être terminés. Il y a toutes ces tentatives de provocation d’une révolution colorée. Ils ont besoin que le sang coule, il y a déjà pas mal de vidéos sur les réseaux sociaux, où l’on entend des émeutiers parler de meurtres, d’assassinats, que le sang doit couler. Ils ont besoin de sacrifices. Il y a peu de chances qu’ils s’arrêtent là, ils ne baisseront pas les bras, l’Occident est derrière et jette de l’huile sur le feu. Les médias occidentaux tentent de dramatiser la situation, de faire croire à des violences du pouvoir en place. Ils vont essayer de continuer à terroriser la population, de provoquer les forces anti-émeutes, qui jusqu’à présent ont réussi à contrôler la situation et à éviter les drames. Elles protègent le pays, l’assemblée législative et la Constitution, et les agents occidentaux espèrent des dérapages violents, comme ceux qui furent provoqués à Kiev dans l’hiver 2013-2014. Ils vont tenter d’organiser un bain de sang, et s’ils n’y réussissent pas, ils tenteront de perturber les élections présidentielles à venir, car ils savent que leur défaite y est presque certaine ».
Bonjour Laurent
Il n’ y a rien à attendre de bon des thuriféraires de l’ Europe et de l’ Otan, ils ne sont pas les bienvenus en Géorgie ni en Moldavie ou ailleurs , nous savons de quoi ils sont capables , le gouvernement géorgien le sait très bien , il agira en conséquence .