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Dossier enquête, Tortures, assassinats et répressions en Ukraine

Dossier enquête, Tortures, assassinats et répressions en Ukraine
Photo capturée dans les réseaux sociaux de soldats ukrainiens avec une malheureuse future victime, Donbass, 2014

Dossier enquête, Tortures, assassinats et répressions en Ukraine

Dans cette enquête, j’ai rassemblé tout mon travail (ainsi que celui de Christelle Néant), qui concerne le terrible sujet de la torture en Ukraine, des répressions, des assassinats et des sinistres actions de la police politique de l’Ukraine, le SBU, ainsi que les crimes de guerre de diverses unités de représailles, de police supplétive, ou d’organisations bandéristes de l’Ukraine. Ce dossier a pour but de constituer un base de données de nos travaux, mais aussi de ceux de DONI, du Donbass Insider et d’International Reporters depuis 2015. Il peut être utilisé pour être envoyé à vos proches, ceux qui doutent, ceux qui nient, ou au contraire être republié par vous dans vos réseaux sociaux ou canaux Telegram. Derrière tous ces liens, il y a des heures, des jours, des mois, des années de travail. Ce dernier montre le vrai visage de l’Ukraine, un visage de mort, de tueries et de caves à tortures et de répressions féroces.

1- Tortures et répressions politiques du SBU.

Civils ligotés et fouettés, article suite à l’apparition de nombreuses vidéos publiées par les Ukrainiens de civils attachés à du mobilier urbain, humiliés, insultés, fouettés, parfois ligotés avec leurs enfants. A propos de ce thème. Date de l’article, le 22 mars 2022.

Diana, ville de Krasny Liman, de son nom complet Diana Prokofevna Nikiforova, habitante de Krasny Liman, ancienne membre du Parti Communiste durant l’époque soviétique, l’une des organisatrices du référendum du 11 mai 2014, pour la formation de la RPD. Dénoncée par des voisins, arrêtée par le SBU un matin de décembre 2015, emmenée à Marioupol, battue, puis emprisonnée (8 mois de prison), libérée avec l’aide d’une association des droits de l’homme en Ukraine. A propos de Diana. Date du témoignage, 29 août 2022, Krasny Liman.

Larissa, ville de Kharkov, Larissa Gourina était une fonctionnaire et comptable dans la police nationale dans sa ville. Repérée par le SBU pour ses activités humanitaires dans le Donbass, surveillée par le SBU, arrêtée en mars 2015, avec son fils cadet. Elle fut torturée avec lui, et resta pendant 3 mois dans les cachots du SBU, menacée, tentative de l’exproprier de ses biens immobiliers, condamnée à de la prison pour « séparatisme », envoyée en prison à Poltava. Elle fut libérée à la fin de janvier 2016, prit la fuite en Russie, passa à Donetsk. Son fils fut libéré bien plus tard, dans ma mémoire après trois ans de prison. A propos de Larissa. Date du témoignage 21 juillet 2022, Donetsk.

Maria, ville de Sartana, près de Marioupol, l’une des organisatrices du référendum du 11 mai 2014, qui décida de la création de la RPD. Dénoncée par une notable de sa ville (vers 2020), visitée par le SBU, elle devait être jugée le 24 février 2022… à Marioupol. Le procès on s’en doute n’eut pas lieu. A propos de Maria. Date du témoignage, octobre 2022.

Oleg, résistant de la ville de Marioupol, arrêté en juillet 2014, horriblement torturé et emprisonné ensuite pendant 14 mois dans une prison secrète du SBU à Zaporojie. A propos d’Oleg. Date du témoignage début septembre 2015, à Donetsk, en présence de son épouse qui avait assisté à son arrestation. L’homme fut arrêté par 5 officiers du SBU, dont 4 ne parlaient que l’anglais.

Prêtres (orthodoxes du Patriarcat de Moscou), un article de mars 2022, sur la criminelle de guerre Savtchenko et un témoignage de seconde main que j’ai recueilli à Donetsk dans l’automne 2022. L’article est complétée de sources russes sur les persécutions de prêtres orthodoxes par les Ukrainiens et le SBU.

SBU, pour en savoir plus sur la police politique du SBU, voir ce gros dossier enquête que j’ai compulsé en 2024.

SBU, Quartier-Général de Marioupol, voici un article de notre exploration en août 2022, des deux QG du SBU dans cette ville, celui pour Marioupol, celui pour l’oblast de Donetsk. Nous étions accompagnés dans cette mission par le Père Théophane.

Théophane (Père), prêtre orthodoxe, résistant, arrêté suite à une dénonciation par les SBU dans son monastère près de Volnovakha, le 3 mars 2015. Conduit dans les caves du SBU à Marioupol, torturé pendant 5 jours, et témoin d’au moins un assassinat. Il eut la chance d’être échangé rapidement par la suite et de pouvoir passer en RPD. A propos du Père Théophane. Date du témoignage en août 2022, à Donetsk.

Vitali, résistant de Marioupol, finalement arrêté par le SBU (28 janvier 2015), sauvagement torturé, obligé de signer de fausses déclarations, jugé dans un procès mascarade, il fut condamné et envoyé dans une prison du SBU à Kharkov. A propos de Vitali. Date du témoignage en mars 2016, Donetsk.

2- Crimes de guerre des bataillons de représailles, de l’armée ukrainienne.

Armée ukrainienne, forces supplétives de police, autres troupes, pour consulter les historiques des 101 bataillons que j’ai traité et découvrir la triste liste des crimes de guerre qu’ils ont commis, voici le dossier enquête sur l’armée ukrainienne que j’ai compulsé depuis longtemps. Vous y retrouverez tous les liens menant vers les articles, bataillon par bataillon. Voici pour exemple, le parcours sanglant du bataillon Kharkov-1, ou encore le bataillon Tornado.

De son vrai nom Alexandra, que j’avais renommée Natacha pour la protéger. Elle fut arrêtée par des sbires d’un bataillon du Pravy Sektor, emmenée prisonnière dans un État-major du DUK, région de Kramatorsk. Torturée, droguée, enfermée sans nourriture et sans prendre de douche pendant près de 20 jours. Témoin d’atrocités sans nom commise dans cet endroit infernal, exécutions, viols, tortures. Elle fut libérée et prit la fuite en RPD. A propos d’Alexandra. Date du témoignage (printemps 2016).

Alexeï, mineur du Donbass, originaire de Shakhtiorsk, sa famille fut massacrée par l’armée ukrainienne lors de la bataille pour la ville (août 2014), durant la bataille des frontières. L’homme raconte comment suite à des bombardements meurtriers, sa famille fut exterminée. A propos d’Alexeï. Date du témoignage, décembre 2015, Enakievo, RPD.

Bougas, localité près de Volnovakha, reportage de Christelle Néant et témoignages de civils sur les pillages de l’armée ukrainienne dans la localité. A propos de ce crime de guerre. Date du témoignage, le 3 mars 2022, Bougas.

Evgueni, ingénieur à la retraite de Marioupol, qui travaillait dans l’usine Azomach, l’homme racontait la technique ukrainienne du bouclier humain pendant le siège de la ville. A propos de Evgueni. Date du témoignage, 12 septembre 2022, Marioupol.

Ioulia, jeune mère de la ville d’Artiomovsk racontant l’enfer qu’elle vécut avec les soldats ukrainiens pendant la bataille pour la ville dans l’hiver 2022-2023. A propos d’Ioulia. Date du témoignage, fin avril 2023. L’article et le reportage furent effectués par Christelle Néant.

Irina et Elvira, l’histoire de deux femmes, interviewées par Christelle Néant après la libération d’Avdeevka, témoignant des crimes commis par l’armée ukrainienne dans les environs de Dzerjinsk. A propos d’Irina et Elvira. Date du témoignage, juillet 2024.

Lioubov, témoignage d’une famille et survivants d’Artiomovsk, reportage réalisé par Christelle Néant, où ces gens racontent que des organisations humanitaires ukrainiennes et des journalistes se rendaient complices des crimes de guerre de Kiev dans le Donbass. A propos de ces faits de complicité. Date du témoignage, 1er juin 2023, Artiomovsk.

Marioupol, article de Christelle Néant de la fin mars 2022, témoignages de civils sur les crimes de guerre des Ukrainiens dans la bataille de Marioupol, et aussi sur le fake des Ukrainiens à propos de la maternité de Marioupol. A propos de ces crimes de guerre. Date du témoignage, le 20 mars 2022, Marioupol.

Marioupol, article de Christelle Néant de la fin mars 2022, témoignages de civils sur les crimes de guerre des Ukrainiens durant la bataille de Marioupol. A propos de ces crimes de guerre. Date du témoignage, le 23 mars 2022, Marioupol.

Marioupol, article de Christelle Néant de juin 2023, sur l’exhumation de deux civils manifestement assassinés par les soldats ukrainiens durant le siège de la ville. A propos de ce crime de guerre.

Metiolkino, localité de la RPL, témoignage d’un humanitaire et volontaire russe, Youri Mezinov, région de Severodonetsk, qui se trouva dans le village après sa libération par l’armée russe (20 juin 2022), et a recueilli les témoignages d’habitants sur les crimes de guerre de soldats ukrainiens, y compris l’incendie du village, et le massacre de chevaux dans un centre équestre. A propos du crime de guerre de Metiolkino. Date du témoignage 28 janvier 2024.

Vladimir Nazdritchkine (1964-2014), l’histoire de l’assassinat d’un habitant des environs de Volnovakha, kidnappé et assassiné par des soldats du bataillon de représailles Kiev-2 (novembre 2014), dont voici l’histoire, récit du crime en fin d’article. Christelle Néant a filmé sans le savoir par hasard son épouse, à la libération de la ville de Volnovakha par les forces républicaines et russes (mars 2022). Depuis lors je recherche cette femme pour faire son interview. En réalisant l’historique du bataillon, je suis tombé sur ce crime de guerre, et j’ai effectué une enquête en sources ouvertes (OSINT), dans les réseaux ukrainiens pour récolter le maximum d’informations.

Olga, terrorisée par la possibilité d’être retrouvée par le SBU, je n’ai jamais su son vrai nom. Habitante d’un hameau près de Kommunar, seule survivante d’un massacre probablement commis par des hommes de la 25e brigade parachutiste de l’Ukraine en août 2014. Témoin de faits atroces, viols, assassinats de plusieurs personnes, tortures, assassinat d’une femme enceinte. Je travaille toujours sur ce massacre, j’ai longtemps cru qu’il s’agissait du bataillon Aïdar, puis du bataillon Poltava. En avril 2024, j’ai eu la confirmation qu’un officier supérieur des insurgés républicains avait donné l’ordre de ne pas faire de prisonniers dans cette brigade. J’ai eu la confirmation que des paras de la 25e se trouvaient dans les deux hameaux liquidés, et qu’une commission républicaine releva des cadavres du massacre après les accords de Minsk. L’enquête est toujours en cours. A propos d’Olga. Date du témoignage le 9 mars 2016, ville d’Enakievo.

Sergeï (Père), témoignage du Père Sergeï, qui était prêtre à Krasny Liman, témoignant des menaces et crimes de guerre des Ukrainiens à Krasny Liman. Il explique notamment comment les soldats l’insultèrent et menacèrent de détruire son église, et comment ils se comportèrent avant leur départ de la ville dans l’été 2022. Après la reprise de la ville par les Ukrainiens, j’ai appris que le Père Sergeï avait pu prendre la fuite. A propos du Père Sergeï. Date du témoignage, 29 août 2022, Krasny Liman.

Svetlana et Victoria, témoignages de deux femmes, et d’autres civils recueillit par Christelle Néant durant le siège de Marioupol. Ces personnes racontent les crimes de guerre des soldats ukrainiens durant la bataille. A propos de Svetlana et Victoria. Date du témoignage, 16 avril 2022, Marioupol.

Valentina, ville de Krasny Liman, dénoncée par son ex belle-fille comme mère de combattants séparatistes, elle reçut en pleine nuit la visite de soldats ukrainiens, qui la battirent sauvagement. Laissée pour morte, dépouillée, sa maison pillée, elle reprit connaissance, réussit à passer par un corridor vert jusqu’en RPD, opérée en urgence, elle survécut (novembre 2015). A propos de Valentina. Date du témoignage, 28 août 2022, à Krasny Liman. Je ne sais pas si elle réussit à s’enfuir à l’arrivée des Ukrainiens le mois suivant.

Victoria, bibliothécaire dans la ville de Sartana, emmenée de force dans la ville de Marioupol avec de nombreux civils, elle raconte son cauchemar, la mort de son mari et le comportement des soldats ukrainiens pendant le siège de la ville. A propos de Victoria. Date du témoignage, octobre 2022, Sartana.

Volnovakha, mission et reportage après la libération de la vilel par les forces républicaines, travail conjoint de Christelle Néant et Patrick Lancaster, interview d’une grand-mère qui témoigne des crimes de guerre et bombardements des Ukrainiens de civils. A propos de ces crimes de guerre. Date du témoignage en mars 2022.

3. Crimes de guerre de mercenaires et néonazis étrangers de différentes unités.

Andreas Gallozzi et Brandon Nicolas, enquête menée sur des sources ouvertes (OSINT), sur le crime de guerre de Petropalovka (27 septembre 2022). Le premier mercenaire français a été liquidé par les Russes, le second est toujours en vie. A propos de ce crime de guerre. Date de l’enquête en mai 2024.

Gela Beglarachvili, criminel de guerre de la Légion Nationale Géorgienne, enquête sur des sources ouvertes (OSINT) suite à l’apparition dans les réseaux ukrainiens d’une vidéo publiée par cet homme (26 mars 2022). Le destin de la victime n’est pas certain, il fut sans doute exécuté par la suite par son bourreau. A propos de ce crime de guerre. Date de parution de l’article en octobre 2022.

Légion Internationale Ukrainienne, récit du crime de guerre de Petropavlovka, selon des sources russes et une enquête avec des sources ouvertes (OSINT), crime qui fut perpétré le 27 septembre 2022. A propos de ce crime de guerre. Date de l’article, le 3 octobre 2023.

Mercenaires et criminels de guerre français, pour en savoir plus sur ce thème, voir le gros dossier enquête que j’ai publié en mars 2024.

4. Criminels de guerre dont des personnalités politiques de l’Ukraine.

Andreï Biletsky, l’un des pires criminels de guerre ukrainien, fondateur d’Azov, fondateur du Korpus National, mouillé dans des crimes de guerre, des massacres à Kharkov et Marioupol, député de la Rada, lié à des réseaux mafieux et des assassinats politiques. A propos de Biletsky. Date de parution de l’article, le 8 mai 2022.

Andreï Denisenko, bandériste et député de la Rada, criminel de guerre et membre de l’organisation mafieuse d’Igor Kolomoïsky. A propos de Denisenko. Date de l’article, le 16 avril 2022.

Constantin Grishin alias Semenchenko, bandériste, commandant du bataillon Donbass, député d ela Rada d’Ukraine, criminel de guerre et mafieux. A propos de Semenchenko. Date de l’article, le 21 avril 2022.

Alexandre Karabinenko, l’histoire d’un criminel de guerre, transfuge de Crimée, ancien d’Azov qui avoua publiquement des crimes de guerre. A propos de Karabinenko. Date de l’article, le 26 juin 2022.

Oleg Liashcko, l’histoire d’un important politique bandériste d’Ukraine, chef du Parti Radical d’Ukraine, député de la Rada, impliqué et mis en cause par Amnesty International pour des faits d’enlèvements, de tortures, de violences, de détentions illégales. A propos de Liaschko. Date de parution de l’article, le 28 juillet 2024.

Vitali Markiv, criminel de guerre ukrainien, condamné en Italie pour l’assassinat d’un journaliste italien, Andrea Rocchelli (24 mai 2014). A propos de Markiv. Article de Christelle Néant du 15 juillet 2019. Il faisait suite à un autre article de sa plume, en date du 1er octobre 2017.

Igor Mosiychuk, bandériste, député de la Rada, extrémiste membre du parti néonazi Pravy Sektor, mouillé dans des faits de corruption, des assassinats, et des actes terroristes. A propos de Mosiychuk. Date de parution de l’article, le 18 mai 2022.

5. Massacres et assassinats politiques.

Assassinats politiques, voici un article qui résumait à la date où je l’écrivais un petit récapitulatif des massacres et assassinats politiques de l’Ukraine. A propos de ce thème. Date de l’article, le 19 septembre 2022.

Affaire Chefir, tentative d’assassinat du premier assistant du Président Zelensky (22 septembre 2021). Article de Christelle Néant relatant le fait. A propos de l’affaire. Date de parution de l’article, le 23 septembre 2021.

Affaire Cheremet, assassinat d’un journaliste en Ukraine (20 juillet 2016), différents articles sur le sujet de Christelle Néant, notamment ce dernier en date du 21 juillet 2021, ou encore celui-ci qui met en cause le SBU, article du 3 février 2020, et enfin cet article qui indiquait que des néonazis avaient été arrêtés, en date du 13 décembre 2019.

OMEGA, une des unités des forces spéciales, ici de la Garde nationale, qui est sans doute utilisée aussi pour commettre des assassinats en Ukraine et dans le monde. Au sujet de l’Omega. Date de parution de l’article, le 15 août 2024.

Azov est une organisation interdite en Russie pour l’extrémisme, l’apologie du terrorisme et l’incitation à la haine raciale.

Notes : ce dossier est appelé à s’étoffer au fur et à mesure de nos recherches, de la parution de certaines de mes archives encore à exhumer.

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IR
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